Le constat est le même dans tous les départements du Sénégal. Les journalistes correspondants des organes de presse, dans leur écrasante majorité, sont laissés à eux –même. Les patrons de presse n’ont aucune considération pour eux et ce malgré leur rôle non négligeable dans les dispositifs des différents organes de presse.
Des correspondants qui, après des années de pratique, n’ont aucun plan de carrière.
Sans contrat de travail et donc dépourvus de toute protection sociale, ils triment tout en priant de ne pas tomber malade. A chaque fois que ces doléances sont posées sur la table conformément à la législation du travail et la convention collective des journalistes, les patrons de presse font la sourde oreille ; car, le plan de carrière des correspondants ne les intéresse pas.
Forts de ce constat, des journalistes correspondants de Kolda, Sédhiou, Tambacounda, Kaffrine, Kaolack, Saint louis, Diourbel, Mbour, de Thiès entre autres ont décidé de mettre en place une structure dénommée Association des correspondants de presse ‘du Sénégal (A.C.P.S).
Cette structure portée sur fonts baptismaux vise, entre autres, deux objectifs majeurs. Il s’agit de la revalorisation du statut de correspondant de presse qui passe par un plan de carrière conforme aux lois qui régissent la corporation des journalistes et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Evoluant dans un Etat digne du nom, le respect des droits des travailleurs est une question de droits humains. Celui-ci est le garant de la législation du travail et de la sécurité sociale de tous travailleurs ; qu’ils soient du privé tout comme du public. Et là, nous interpelons directement les autorités de l’état.
En outre, nous rappelons à ces dernières que le président Abdoulaye Wade, ayant constaté les conditions inhumaines dans lesquelles les correspondants de presse travaillaient, a eu la générosité d’octroyer une subvention annuelle consistante aux correspondants de presse de toutes les régions du Sénégal.
Depuis l’année dernière, cette enveloppe a été réduite comme une peau de chagrin par les autorités du ministère de la communication.
Sur cette question, nous estimons que la balle est dans le camp du chef de l’Etat car des informations, faisant état de la suppression de la subvention, sont distillées çà et là comme pour tâter le pool des correspondants.
Dans ce combat pour le respect de nos droits et de notre dignité d’Homme, le comité d’initiative invite tous les correspondants régionaux à se mobiliser et à s’engager.
Le comité d’initiative de l’ACPS
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