"La création de centre conseil pour les
adolescents dans l'enceinte du CEDEPS va régler pour une grande partie
le problème de l'accès à l'information sur la santé sexuelle et
reproductive des jeunes", a-t-elle expliqué.
L'espace jeunes recevait récemment dans la salle de conférence un forum communautaire dans le cadre d'une visite de terrain effectuée à Saint-Louis et Matam par une mission dirigée par la représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais).
Avaient également participé à cette visite, la directrice de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le premier secrétaire de l'ambassade du Luxembourg, le directeur de la Santé de reproduction et de la survie de l'enfant et d'autres partenaires du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Mme Thioune a fait valoir ''une stigmatisation'' au niveau de l’environnement des jeunes, soulignant qu'il est rare de voir jeunes filles et garçons aller dans les structures sanitaires pour des questions de santé de la reproduction.
Or, "il y a énormément de questions à résoudre en matière de santé sexuelle et reproductive", a-t-elle dit, citant les avortements clandestins, les infections sexuellement transmises et le VIH/Sida, sans compter d'autres fléaux auxquels des réponses doivent être apportées par l'accès à l’information.
Elle a rappelé que depuis 2003, l'espace jeunes de Saint-Louis a travaillé pour faciliter la fréquentation des jeunes au niveau des structures de santé par des activités de sensibilisation déroulées dans les clubs Education à la vie familiale (EVF).
"Les jeunes ont énormément de difficultés par rapport à la santé sexuelle et reproductive, aux avortements clandestins et à d'autres maladies sexuellement transmissibles et ils ne veulent pas aller dans les postes de santé où souvent la communication ne passe pas toujours avec les prestataires de santé sur les questions de sexualité", a-t-elle soutenu.
Le centre conseil ados est censé prendre en charge toutes les questions liées à la santé sexuelle et reproductive au plan clinique.
"Au niveau du centre, tout est au vert sauf cet aspect clinique qui n'est pas encore pris en charge par le programme parce que nous ne sommes pas des agents de santé", a indiqué Awa Thioune.
Selon Mme Thioune, un programme de renforcement des capacités des adolescents et adolescentes défavorisés, relatif à la santé de la reproduction et de planification familiale, a été mis en place dans l'espace communal de Saint-Louis.
Il s'agissait pour l'UNFPA d'appuyer le CDEPS à mettre en place dans les quartiers défavorisés de la commune des clubs d'animations socio-éducatives avec des jeunes formés à cet effet pour l'éducation de leurs pairs.
Des résultats probants ont été enregistrés avec une diminution sensible des grossesses non désirées dans les quartiers abritant les clubs et une amélioration de la fréquentation des structures de santé, selon la directrice du CEDEPS.
L'érection d'un centre conseil pour adolescents et jeunes est revenue dans toutes les doléances posées par les participants du forum. Ils ont également souligné la nécessité de son équipement en matériel et logistique pour améliorer son attractivité.
Pour la représentante de l'UNFPA, Andréa Wojnar Diagne, "les problèmes de l'accès à l'information et à des offres de services adaptés aux jeunes existent toujours malgré les nombreuses interventions en la matière".
"Il est aujourd'hui important d'harmoniser et de coordonner nos activités pour mutualiser nos expériences et nos forces", a-t-elle dit. D'où l'organisation d'une mission commune dans cette zone de concentration des partenaires stratégiques du secteur de la santé.
L'idée est d'arriver à avoir une approche commune pour le plaidoyer, en vue d'accélérer l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement en termes de réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Les jeunes ont souligné, devant les membres de la mission, leurs besoins d'informations et de sensibilisation en santé sexuelle et reproductive.
L'objet de cette visite des partenaires techniques et financiers actifs dans le domaine de la santé de la reproduction était de discuter, avec les jeunes qui fréquentent le centre, des contraintes en matière d'accès aux offres de services et de soins en santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (SRAJ).
L'espace jeunes recevait récemment dans la salle de conférence un forum communautaire dans le cadre d'une visite de terrain effectuée à Saint-Louis et Matam par une mission dirigée par la représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA, en anglais).
Avaient également participé à cette visite, la directrice de l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), le premier secrétaire de l'ambassade du Luxembourg, le directeur de la Santé de reproduction et de la survie de l'enfant et d'autres partenaires du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Mme Thioune a fait valoir ''une stigmatisation'' au niveau de l’environnement des jeunes, soulignant qu'il est rare de voir jeunes filles et garçons aller dans les structures sanitaires pour des questions de santé de la reproduction.
Or, "il y a énormément de questions à résoudre en matière de santé sexuelle et reproductive", a-t-elle dit, citant les avortements clandestins, les infections sexuellement transmises et le VIH/Sida, sans compter d'autres fléaux auxquels des réponses doivent être apportées par l'accès à l’information.
Elle a rappelé que depuis 2003, l'espace jeunes de Saint-Louis a travaillé pour faciliter la fréquentation des jeunes au niveau des structures de santé par des activités de sensibilisation déroulées dans les clubs Education à la vie familiale (EVF).
"Les jeunes ont énormément de difficultés par rapport à la santé sexuelle et reproductive, aux avortements clandestins et à d'autres maladies sexuellement transmissibles et ils ne veulent pas aller dans les postes de santé où souvent la communication ne passe pas toujours avec les prestataires de santé sur les questions de sexualité", a-t-elle soutenu.
Le centre conseil ados est censé prendre en charge toutes les questions liées à la santé sexuelle et reproductive au plan clinique.
"Au niveau du centre, tout est au vert sauf cet aspect clinique qui n'est pas encore pris en charge par le programme parce que nous ne sommes pas des agents de santé", a indiqué Awa Thioune.
Selon Mme Thioune, un programme de renforcement des capacités des adolescents et adolescentes défavorisés, relatif à la santé de la reproduction et de planification familiale, a été mis en place dans l'espace communal de Saint-Louis.
Il s'agissait pour l'UNFPA d'appuyer le CDEPS à mettre en place dans les quartiers défavorisés de la commune des clubs d'animations socio-éducatives avec des jeunes formés à cet effet pour l'éducation de leurs pairs.
Des résultats probants ont été enregistrés avec une diminution sensible des grossesses non désirées dans les quartiers abritant les clubs et une amélioration de la fréquentation des structures de santé, selon la directrice du CEDEPS.
L'érection d'un centre conseil pour adolescents et jeunes est revenue dans toutes les doléances posées par les participants du forum. Ils ont également souligné la nécessité de son équipement en matériel et logistique pour améliorer son attractivité.
Pour la représentante de l'UNFPA, Andréa Wojnar Diagne, "les problèmes de l'accès à l'information et à des offres de services adaptés aux jeunes existent toujours malgré les nombreuses interventions en la matière".
"Il est aujourd'hui important d'harmoniser et de coordonner nos activités pour mutualiser nos expériences et nos forces", a-t-elle dit. D'où l'organisation d'une mission commune dans cette zone de concentration des partenaires stratégiques du secteur de la santé.
L'idée est d'arriver à avoir une approche commune pour le plaidoyer, en vue d'accélérer l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement en termes de réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Les jeunes ont souligné, devant les membres de la mission, leurs besoins d'informations et de sensibilisation en santé sexuelle et reproductive.
L'objet de cette visite des partenaires techniques et financiers actifs dans le domaine de la santé de la reproduction était de discuter, avec les jeunes qui fréquentent le centre, des contraintes en matière d'accès aux offres de services et de soins en santé de la reproduction des adolescents et des jeunes (SRAJ).
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