Le Sénégal a été recalé sur un des critères exigés par les Nations Unies via les Objectifs du Millénaire pour le Développement ; l’assainissement. Seulement, les pouvoirs publics semblent privilégier les déchets liquides, oubliant que les déchets solides sont porteurs de richesses et constituent une plate forme pour créer de milliers d’emplois.
Les collectivités locales ont besoin de tout, de personnel qualifié, de moyens logistiques mais aussi d’innovations sachant tous les bénéfices qu’elles pourraient tirer de l’exploitation des déchets solides. De l’engrais, de l’électricité et bien des richesses peuvent profiter aux populations. C’est dire que la mise en place de cette unité de coordination est destinée à accompagner et à améliorer le cadre de vie des populations. D’un coût de 17,5 milliards F, elle est le fruit de la coopération initiée avec la Banque Islamique de Développement. Le contenu du projet porte sur l’érection de centre d’enfouissement, de tri des déchets dans les localités suivantes : Dakar, Touba, Tivaouane et Kaolack soient 3 sites religieux qui accueillent dans les moments forts plus de 2 millions de pèlerins.
3 composantes sont associées au projet :
- le développement des infrastructures
- l’acquisition de matériel avec des bennes, bacs, camions pour accroître la logistique
- l’appui institutionnel et le renforcement des capacités des agents
- la prestation de services d’ingénieurie conseil avec le recrutement de cabinets conseils chargé des études techniques
- l’appui à la coordination et à la gestion du projet.
Ibrahima Diop
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