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EBOLA: Contre la stigmatisation et la discrimination à l’endroit des porteurs ou revenants

C’est sous l’égide de Fédération Internationale des Sociétés de la Croix Rouge qu’un combat d’un type nouveau sera mené. Objectif, inverser la tendance née d’une stigmatisation outrancière et discriminatoire à l’endroit des patients qui ont contracté le virus Ebola mais également à l’endroit des revenants des pays dits affectés à savoir la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Outre le malheur subi par des milliers d’africains, y ajouter un grain de suspicion serait purement désastreux.
A l’idée d’évoquer les chiffres, il y a de quoi s’inquiéter. Des sépultures existent puisque des centaines de personnes ont été enterrées à la hâte. Guinée 2887 personnes ; Libérai 3600 personnes et Sierra Léone 8852 soient au total 15339 corps ensevelis dans la sécurité. Il s’en est suivi des séances de désinfections dans divers endroits touchés par le virus. De plus, un soutien psychosocial a été assuré pour permettre aux rescapés de retrouver un semblant de vie. Des milliers d’enfants ont vu leur scolarité basculer surtout que les écoles ont fini par devenir des abris de fortune. Conséquences, les écoles avant de rouvrir devront faire l’objet  de désinfections. Le suivi est également assuré pour plus de 52000 personnes. Un budget global de 112 millions de dollars a été englouti pour 39 millions de bénéficiaires et une couverture de 86%.
Dans ce registre, les femmes ont payé un lourd tribut car tout le temps au chevet de leurs rejetons ou de leurs époux. Abdoul Aziz Diallo, le président de la Croix Rouge Sénégalaise a pour sa part soutenu relativement au confinement décidé par les autorités : « c’est une solution des gouvernements libériens et sierra léonais car ils n’étaient pas prêts pour faire face à cette maladie ; c’est ce qui explique leurs réactions tardives. Cependant la sensibilisation a pu permettre de changer certains comportements comme le fait de serrer la main. » Le président est aussi revenu sur l’apparition de la pandémie à savoir, les années 1976 dans les 2 Congo et au Gabon. A ce  jour, personne ne peut déterminer avec exactitude, la cause de cette maladie même si on évoque les singes et les chauves souris, dira, ce dernier avant d’ajouter : «  Elle n’est donc pas encore vaincue même si au Sénégal, le seul cas a pu être circonscrit ; on le doit à l’efficacité des soins mais aussi la rapidité de la détection et la prise en charge. Le suivi a permis de faire descendre la charge virale et de localiser les personnes en contacts. »
Parlant du vocabulaire à même de redonner espoir, Abdoul Aziz Diallo a indiqué la force des mots avait ses avantages pour donner une âme à la lutte, Ebola avait changé certains comportements occasionnels. »Un seul mot étant en mesure de provoquer des suicides.
Alassane Senghor, le représentant de la Ficr a de son côté évoqué la stigmatisation née du retour des expatriés d’où la nécessité de mettre en place des campagnes lever les suspicions. Il est vrai que les effets ont fait chuter les taux de croissance de ces pays, freiner les investissements dans les domaines scolaires…Après Ebola, que reste t-il à faire surtout lorsque les discriminations sont manifestes dans les aéroports à l’endroit des pays concernés ?  
De ce point de vue, Kalidou Kassé, le peintre et ambassadeur de la lutte a mis l’accent sur la nécessité de mieux dialoguer en trouvant des mots simples mais aussi à échanger les expériences dans la lutte.
Ibrahima Diop

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