EBOLA: le Liberia met fin au couvre-feu et rouvre ses frontières

Le Liberia, l'un des pays les plus touchés par le virus Ebola, a levé le couvre-feu en vigueur depuis le début de l'épidémie et a ordonné la réouverture de ses frontières, après avoir observé un recul de la maladie.

Comme l'avait annoncé la présidente Ellen Johnson Sirleaf dès vendredi, les autorités libériennes ont officiellement levé ce dimanche le couvre-feu sanitaire en vigueur dans le pays. Ce dispositif avait été mis en place au mois d'août 2014 afin d'enrayer l'épidémie de virus Ebola, dont le Liberia a payé le plus lourd tribut avec près de 4.000 pertes sur les 9.500 recensées par l'OMS dans toute l'Afrique de l'Ouest. Cette décision, qui s'accompagne d'une réouverture de toutes les frontières, intervient alors que le pays enregistre un recul significatif de la maladie, laquelle était pourtant repartie à la hausse en début d'année dans la région. 
Aussitôt la levée du couvre-feu appliquée, les Libériens ont fêté comme il se doit leur "liberté retrouvée", en se rendant dans de nombreux bars du pays, notamment ceux de la capitale Monrovia, pour apprécier les joies des sorties nocturnes, que beaucoup n'avaient plus connu depuis plus de 6 mois.
Relativement épargné par les recrudescences du virus observées ces dernières semaines, contrairement à ses voisins sierra-léonais et guinéens, le Liberia entrevoit donc l'espoir d'en finir avec cette terrible épidémie, bien que le combat contre la maladie demeure une lutte de tous les instants pour les autorités sanitaires. Ces dernières ont d'ailleurs récemment indiqué avoir placé sous observation un groupe de patients, qui ont été en contact avec une personne atteinte du virus, lors de leur séjour dans un hôpital de Monrovia.
Selon le dernier bilan établi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), cet épidémie de fièvre Ebola, partie de Guinée en décembre 2013, aurait déjà causé la mort d'environ 9.500 personnes sur plus de 23.000 cas recensés. Il s'agit de la pire épidémie constatée depuis l'apparition du virus en 1976. Tweet

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