Les mémoires étant « la relation écrite des événements
dont une personne à été témoin», le constat fait est maintenant unanime après
la publication de ceux du mémorialiste connu avare en paroles, le Président
Abdou DIOUF: la classe politique sénégalaise parle beaucoup mais écrit rarement
alors que «l’on parle comme on veut mais on écrit comme on est». Pire que ce
que l’on pouvait imaginer, certains voient rouge dès qu’on évoque les mémoires (au
masculin pluriel), et leur mémoire (au féminin singulier) se met aussitôt en
branle comme s’ils étaient piqués au vif. Un pays comme le nôtre ne peut pas se
conter de palabres stériles, il a besoin de conserver et consulter des
chroniques et autres annales. Ah, si seulement ceux qui ont quelque chose à
dire le couchait, ne serait-ce que sur une page, en tenant compte, bien
sûr, de l’opportunité et du devoir de réserve afin de parvenir un jour à un
savant dosage entre la tradition orale et celle écrite !
BiramNdeck NDIAYE
Météo Saint-Louis,Sénégal Tweet
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