L’avocat Ababacar Sadikh Naham a annoncé
sa candidature à la mairie de Dagana pour les prochaines élections
locales avec comme "ambition de redonner àcette ville son lustre d’antan, perdu avec l’avènement des libéraux à sa tête’’.
‘’A Dagana, nous avons tout sauf ce qui
est la réalité d’une commune, et durant leur magistère, les libéraux ont
fait de l’amalgame. Et depuis qu’ils ont perdu le pouvoir au niveau
central, ils disent qu’ils n’ont plus les moyens’’, a dit dans un
entretien avec l’APS Me Nahama, spécialiste des collectivités locales,
une expertise qu’il ‘’veut mettre à la disposition de sa ville natale’’.
Il ajoute notamment que "malgré le potentiel dont regorge Dagana en termes de terres agricoles, les jeunes vivent dans la précarité’’.
‘’L’usine de tomate qui générait beaucoup d’emplois et participait à l’économie locale a été fermée’’, regrette Me Naham, également responsable du Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle). Il précise toutefois que ce parti ‘’ne l’a pas mandaté pour ces élections qui doivent être l’affaire des populations à la base’’.
Cette commune aurait pu, avec la coopération décentralisé, drainer beaucoup de programmes et booster la culture de la patate et de la tomate, mais rien n’a été fait, déplore l’avocat, joutant que le riz est plombé par la dette des paysans.
Le sport comme la culture ne bénéficient d’aucun appui de la commune et survivent grâce au soutien de quelques bonnes volontés, et cela n’est pas, dit-il, vu d’un bon œil par les autorités municipales qui feignent d’ignorer les difficultés de la jeunesse.
Tous ces manquements font, indique-t-il, qu’il a décidé de s’investir avec ses amis et toute autre compétence politique ou de la société civile pour relancer les activités économiques de ce terroir du Walo.
Âgé de 37 ans, et spécialiste des collectivités locales, Me Naham a une expérience professionnelle de dix ans.
Il ajoute notamment que "malgré le potentiel dont regorge Dagana en termes de terres agricoles, les jeunes vivent dans la précarité’’.
‘’L’usine de tomate qui générait beaucoup d’emplois et participait à l’économie locale a été fermée’’, regrette Me Naham, également responsable du Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle). Il précise toutefois que ce parti ‘’ne l’a pas mandaté pour ces élections qui doivent être l’affaire des populations à la base’’.
Cette commune aurait pu, avec la coopération décentralisé, drainer beaucoup de programmes et booster la culture de la patate et de la tomate, mais rien n’a été fait, déplore l’avocat, joutant que le riz est plombé par la dette des paysans.
Le sport comme la culture ne bénéficient d’aucun appui de la commune et survivent grâce au soutien de quelques bonnes volontés, et cela n’est pas, dit-il, vu d’un bon œil par les autorités municipales qui feignent d’ignorer les difficultés de la jeunesse.
Tous ces manquements font, indique-t-il, qu’il a décidé de s’investir avec ses amis et toute autre compétence politique ou de la société civile pour relancer les activités économiques de ce terroir du Walo.
Âgé de 37 ans, et spécialiste des collectivités locales, Me Naham a une expérience professionnelle de dix ans.
Articles
