El Hadji Ousseynou Diouf, double Ballons d'Or saint-louisiens et quart de finaliste mondial en 2002 |
Le 31 mai 2002 à Séoul (en coupe du monde), le Sénégal affronte en match d’ouverture la France, championne du monde en titre. Les Lions de la Teranga, qui disputent leur première phase finale, font tomber les Bleus grâce à un but de Bouba Diop en première mi-temps.
C'était la première de la première qui a permis à Jules François Bocandé de vivre cette victoire pour laquelle il a vécu toute sa vie avant de mourir heureux aux cotés des joueurs qui le considéraient comme une légende. El Hadji Diouf, Fadiga, Pape Bouba Diop, Tony Sylva et les autres Lions entrèrent eux aussi dans la Légende de cette compétition phare du monde du sport le plus populaire de tous les temps.
Il fallait ètre GRANDS pour le faire et ils l'ont fait en dépit de tout ce qui s'est passé avant ce match historique. Ce "Francais" d'origine saint-louisienne qui développait un complexe, Alain Moizan, fut démenti à la fin du match et avec lui Michel Platini, par un autre talentueux mais courageux saint-louisien et sénégalais du nom d'El Hadji Diouf qui porté son équipe nationale au firmament... Le Sénégal venait de confirmer cette belle victoire de 1963 aux Jeux de l'Amitié à Dakar dont l'artisan à l'époque était un autre Saint-Louisien, Youssou Ndiaye, dépêché auprès de Diouf et compagnie pour les remobiliser devant une opération de communication de déstabilisation honteuse de la France sur le Sénégal.
C'était comme vous pouvez le voir, le match de tous les symboles et la victoire sénégalaise de tous les temps qui avait réunit tous les africains et avait arrèté toutes les guerres le temps des 90 minutes. Depuis, aucune autre équipe africaine n'a réussi le remake d'un tel concentré de symboles...
Suivez le résumé de tous les matchs du Sénégal à la coupe du monde 2002. Ce résumé est dédié à feu Mawade Wade, ce Saint-Louisien qui a corrigé l'axe central de l'équipe du Sénégal, juste quelques jours avant la confrontation avec les francais. Il avait demandé à Bruno Metsu de dégager de l'axe central un certain nullard du nom d'Aliou Cissé pour mettre comme libéro un certain Pape Malick Diop jusque-là abonné au banc des remplacants. Son coaching s'est révélé plus tard gagnant. Bravo à Mawade Wade:
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