FOCUS: LCOFT DANS LA PSYCHOSE DES AGRESSIONS

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Depuis hier soir, la ville de Saint-Louis est secouée par une agression préméditée d'un élève de la classe de seconde sur sa professeur de Maths au lycée Cheikh Omar Foutiyou TALL. La trame de cette affaire aurait démarré en cours lorsque Mme NDIAYE chassa de son cours son futur agresseur d'élève pour une raison pédagogique. Ce dernier, très en colère parce qu'ayant certainement mal pris cet acte de sa professeur, rentra à la maison pour revenir avec un couteau à l'école. Il patienta dans la cour de l'école et lorsque la sonnerie retentit, il alla se cacher dans les toilettes pour en ressortir suivant sa victime. Une fois seuls à proximité de la salle des professeurs, le potache se lança sur victime. Voulant lui faire face, elle reçut le coup de couteau à la poitrine. Heureusement, le coup ne sera pas mortel même si manifestement l'intention de l'agresseur était macabre. Toujours est-il qu'il prendra par la suite la fuite et reste pour le moment introuvable dans la ville.  Le lendemain matin, les professeurs du lycée se rendirent au chevet de leur collègue pour s'enquérir de son état de santé à l’hôpital de Saint-Louis où elle fut reçue en urgence la veille. Une fois la situation évaluée, les enseignants de l'établissement décidèrent de se mobiliser autour de la plateforme revendicative suivante: l'exclusion de l'apprenti-agresseur du système. Un délai est donné à l'administration pour satisfaire ce minimum syndical jusqu'à lundi prochain. En attendant, ils sont partis en grève pour mettre la pression. Aux dernières nouvelles, la patiente est rentrée à la maison, l'école a porté plainte et l'agresseur encore introuvable. Par ailleurs, la semaine dernière, au lycée Charles de GAULLE, des élèves sont partis bastonner leur professeur pour les mêmes raisons qu'au lycée Cheikh Omar Foutiyou TALL. Au lycée Charles de GAULLE, depuis deux ans, des professeurs se sont inscrits dans des cours de self-défense art martial pour dissuader et se préparer contre une agression des élèves. Comme pour dire que la menace est là, palpable. Une projection fait froid cependant dans le dos: un professeur est bastonner la semaine dernière, une autre est poignardée cette-ci, alors qui peut dire ce qui va se passer la semaine prochaine? Pire peut-être ?

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