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LUCKY PETERSON-HERVÉ SAMB POUR UNE FIN EN APOTHÉOSE: Un duo de choc et des sonorités chics
Décidément, ils ne peuvent pas tenir sur la scène durant toute leur prestation ces deux-là ! Le podium dressé pour le concert ne leur suffisait plus. Le sénégalais Hervé Samb et l'américain Lucky Peterson, puis que c’est d’eux qu’il s’agit, ont quitté à plusieurs reprises le podium pour se mélanger au public, tâter le pouls de celui-ci et recevoir de cette énergie qui les attirait comme un aimant. La communication passait bien entre les deux parties. L’ambiance était électrique.
Les deux musiciens ont signé un beau retour sur cette scène. Vingt (20) ans après leur première rencontre sur le podium de Saint-Louis Jazz, Hervé Samb et Lucky Peterson ont enflammé la Place Faidherbe. Un duo de choc, qui a livré des sonorités jazzistiques chics. Des notes « généreuses » qui ont traversé les petit et grand bras du fleuve pour se distiller dans les recoins de la ville, tenant en haleine même un public qui était au-delà la Place Faidherbe, les deux musiciens ont visiblement ravi leur public, une foule qui chantait, dansait et en redemandait encore.
Hervé Samb a été le premier à prouver encore ses talents. C’était vers 22 heures. Une tête chevelue sagement rangée et bien retenue par derrière, un corps qui obéit au plus petit besoin de son maître, une main d’une adresse exceptionnelle et complice d’une guitare mise en bandoulière, dans son pantalon noir assorti d’une chemise noire et blanc, Hervé a visité une partie de son répertoire au grand bonheur des spectateurs. Le jeune garçon qui n’avait que 14 ans lors de son passage à Saint-Louis Jazz a pris de la bouteille. Lucky Peterson n’a pas trahi l’affiche. C’est vers 00 heure que le jazzman américain tant attendu par les spectateurs a pris place sur la scène. Avant de se pointer, il laisse le soin à ses musiciens de réchauffer la place. Ce qu’ils firent sans détour. Guitares et batterie communient. Et il ne restait que le « roi » de l’orgue pour que le quintet américain soit au complet. Quelques petites minutes plus tard, Lucky s’engage. Dans son costard noir doré, assorti d’une chemise et pantalon noir, il avance et prend place sur son orgue. Et c’est partie pour plus d’une heure d’américan jazz. Un par un, il revisite ses chefs-d’œuvre doctement fignolés, artistiquement assis et musicalement au top. Le tout, dans un entrain remarquable et une joie incommensurable qu’il transmettait savamment au public.Debout, assis ou couché sur son orgue, les genoux à terre, toutes les positions lui réussissaient bien. Sur scène, il valsait entre son orgue et sa guitare, ses deux instruments de prédilection. Peterson a prouvé à nouveau la maîtrise qu’il a sur ce style musical tourmenté, expressif, chargé d’histoire et de mélancolie, qui a bravé les siècles et l’oppression, syncopé et saccadé.Ce guitariste, organiste et chanteur de blues américain a encore brûlé la scène du festival de jazz de Saint-Louis. Lasignare.com Tweet
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