Une scène de jalousie entre conjoints – en instance de divorce – a
tourné à la bagarre au quartier Mbod 6 de Guédiawaye. Une plainte a été
déposée au commissariat de police de la ville pour vol, violences et
voies de fait par l’épouse contre le mari.
Une histoire de suspicion d’adultère suivie d’altercation et d’actes de
vandalisme alimente les conversations au quartier Mbod 6 de Guédiawaye.
Samba D, marchand ambulant, a abreuvé d’injures et brutalisé son épouse,
Gagnesiry D., vendeuse de produits cosmétiques. Il soutient avoir agi
de la sorte pour punir sa femme qu’il accuse de fricoter avec un
commerçant. Ainsi, il indique avoir surpris son épouse en flagrant délit
dans le magasin du commerçant.
Le couple filait pourtant le parfait amour au point de susciter des
ragots et autres commérages dans le quartier. Mais, au fil du temps, les
rapports de convivialité entre les deux conjoints se détériorent et
cèdent la place aux querelles intempestives et scènes de ménage. Ils se
chamaillent, à longueur de journées, et échangent des propos de
caniveau. Mais, le mari décide de mener la vie dure à son épouse et
continue de torturer celle-ci. Il persécute la bonne dame et la
maltraite. Tous les deux décident de casser leur mariage et saisissent
le tribunal département de la ville.
Quoiqu’en instance de divorce, Samba continue de harceler son épouse et
proférer contre elle des menaces de mort. Le 15 février, à 23 h, il
débarque, à l’improviste, au magasin de produits cosmétiques de sa femme
et la traiter cette dernière de tous les noms d’oiseaux. Il la traite
de prostituée devant tout le monde. Puis, il se met à saccager la
cantine de la dame et confisque son téléphone portable ainsi que sa
brosse à cheveux. Il «kidnappe» les deux enfants de la jeune femme et
les emmène de force au village.
Suffisant pour que Gagnesiry sollicite l’intervention de la police et
dépose une plainte contre son époux pour vol, violences et voies de
fait. «Il est mon mari, mais il ne cesse de me maltraiter et me
torturer. Nous sommes en instance de divorce et notre dossier est en
cours de traitement au tribunal départemental de Guédiawaye. Il m’a
menacée de mort la nuit des faits. Il a fait irruption, la nuit, dans
mon magasin et a commencé à me traiter de prostituée. Comme si cela ne
suffisait pas, il a cassé la vitrine de ma cantine, confisqué mon
téléphone portable d’une valeur de 70 mille francs et ma brosse à
cheveux acquise à 5 mille francs», a déclaré Gagnesiry, vendeuse de
produits cosmétiques.
Samba D., a reconnu les charges et justifie son geste par le comportement adultère de la mère de ses deux enfants.
«Quand je l’ai appelée, je suis tombé sur un certain Omar, commerçant,
qui a décroché et m’a dit de laisser tranquille Gagnesiry qui est
toujours ma femme, même si on est en instance de divorce devant le
tribunal. Je me suis alors rendu, séance tenante, devant la boutique du
commerçant, Omar. J’ai aperçu celui-ci en train de ranger ses
marchandises à l’intérieur de son magasin. Il a fermé boutique et s’est
engouffré avec mon épouse dans le magasin avant d’éteindre la lumière.
Quelques instants après, j’ai débarqué, sans crier gare, dans la
boutique où j’ai surpris le nommé Omar qui était presque nu. Tandis que
mon épouse s’attelait à lui nettoyer le…. Je l’ai injuriée. Et le
commerçant Omar est intervenu et m’a donné un coup de tête. On s’est
battus et on nous a séparés ; j’ai ramassé le téléphone portable de ma
femme et je l’ai confisqué. C’est moi qui lui ai acheté le cellulaire»,
soutient l’époux dépité.
Le mis en cause a été déféré, hier, au parquet par la police de
Guédiawaye, puis placé sous mandat de dépôt pour vol, violences et voies
de fait contre la dame Gagnesiry D., vendeuse de produits cosmétiques.
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Communique du conseil des ministres du Mercredi 09 Avril 2025
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