GREVE CROUS: LA PRESSE TRAINEE DANS LA BOUE

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La presse saint-louisienne est dans la boue depuis quelques temps avec la confrontation entre les syndicalistes du CROUS et leur Directeur. A la faveur d'une saisine de la justice pour éclairage sur des accusations contre le Directeur du CROUS, quatre journalistes sont invités à titre de témoins par la gendarmerie pour les besoins de l’enquête. Un autre caméraman d'un télévision de la place sera appréhendé par la gendarmerie et mis en garde à vue avant d’être relaxé au moment de l'audition d'un des leaders du CROUS. Une situation qui a posé la problématique de la collecte, du traitement et de la diffusion de l'information. Est-ce qu'un journaliste a le devoir de relayer qu'Obama est jaune parce qu'un leader l'a dit à travers une rencontre formelle? C'est la question que le Directeur du CROUS a posé comme postulat lors de sa rencontre hier soir avec les journalistes de la capitale du nord. Au moment ils devisaient sur la question à travers une rencontre informelle, informé on ne sait par quel journaliste, un leader syndical du CROUS s'invita, de manière incongrue, à la rencontre où il n'était vraiment pas le bienvenu dans un hôtel de la place. Il provoqua d'abord l'hilarité générale et ensuite, le mépris total de la part des journalistes qui ne pouvaient comprendre cette violation. Le leader syndical en question a humilié la presse qui voyait en lui un leader intègre. Il s'avèrera ce soir-là être un provocateur devant le Diable pour venir forcer sa participation dans une rencontre où il n'était pas invité. Un leader tout court, un vrai, doit s'interdire la provocation quand on prétend avoir la vérité de son coté. Pourquoi bon imposer sa présence à la rencontre où l'on est persona non grata? Mais quel peut être un objectif pertinemment attendu à l'issue de ce forfait? Quel est le résultat positif attendu sinon celui de se rabaisser devant son adversaire. En effet, la presse a accepté de répondre à une invitation du CROUS pour deviser sur les raisons qui l'ont poussé à ne pas communiquer avec les syndicalistes par presse interposée et sur les raisons qui l'on poussé à saisir la justice pour laver son honneur. La presse avait pourtant, via l'ANPS, tenté une médiation pour rapprocher les deux parties mais les syndicalistes ont toujours refusé. Alors pourquoi faire le plus difficile si on refuse le plus facile? Pourquoi refuser de se retrouver autour de la table sur la demande de la presse pour venir, quelques heures plus tard, provoquer la presse dans une rencontre à laquelle on n'est pas convié? Devant cette situation, le Directeur du CROUS a été prié de mettre un terme à la rencontre. Les journalistes qui pourtant,quelques minutes plus tot, ont défendu les syndicalistes, furent obligés de se rendre à l'évidence selon laquelle, ce leader syndicaliste est loin d’être serein, intègre et loyal. Aurait-il quelque chose à se reprocher? Hier matin, il avait choisi de communiquer avec seulement une demi-dizaine de journalistes qu'il a choisi d'inviter. Excluant les autres qui, pourtant, récupèrent toujours ses déclarations pour les relayer, malgré eux, parce que soucieux et consciencieux de faire correctement leur travail. L'autre dizaine de journalistes a mal pris le fait qu'il vienne infiltrer si vilement cette rencontre. Comment peut-on ainsi se rabaisser à ce niveau pour un leader syndical? Désabusés, les journalistes ont sur le champ regretté d'avoir cru, ne serait-ce qu'une seconde, être face à un homme crédible pour l'avoir toujours relayé. Tweet

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