Les derniers développements de la confrontation entre certains leaders syndicaux et le Directeur du CROUS confirment ce que Ndarbuzz avançait dans sa chronique rediffusée et intitulée: " Mais qui en veut à Biram Ndéck NDIAYE? ". La confrontation vire à la confrontation crypto-personnelle depuis que, d'une part, des accusations sont gratuitement faites et que, de l'autre, une sommation interpellative est servie pour les prouver. Or, le champ syndical ne mérite pas qu'on le transforme en théâtre de règlements de compte personnel. Si un syndicat qui se respecte doit refuser d’être instrumentalisé aussi bien par un appareil de l'administration, il doit davantage s'éloigner d'un leader qui se laisse détourner des objectifs du syndicat par quelque motivation que ce soit. Pourtant, c'est ce qu'il nous est donné de constater dans l'affaire de la confrontation entre le CROUS et ses leaders syndicalistes. De quoi s'agit-il?
Rappelons que dès sa nomination, un syndicat du CROUS a condamné Biram Ndéck NDIAYE alors que même le tout nouveau Directeur du CROUS est encore inconnu de tous mais connu de tous de par ses relations avec le parrain de l'UFR/CRAC de l'UGB de Saint-Louis, Youssou NDOUR, ministre conseiller auprès du Président de la république. Le Directeur du CROUS qui n'a pas encore pris service est diabolisé par un leader syndicaliste du CROUS.
Depuis lors, ce syndicaliste a réussi à convaincre les autres syndicats à rallier sa cause. Une plateforme revendicative n'a jamais été mis en place pour prendre en charge les intérêts des étudiants qui sont les principaux bénéficiaires des œuvres du CROUS. Ce qui est avancé n'est rien d'autre que des accusations gratuites sans documents à l'appui. Ceci par une certaine presse interposée.
Pourtant, cette presse, malgré sa recherche d'équilibre, a contribué, par le manque de communication du CROUS, à dériver la confrontation. Le CROUS doit communiquer à l'éclairage sur les dossiers incriminés par les syndicalistes pour une plus grande sérénité même si le Directeur a tous les droits du monde de laver pénalement son honneur lorsqu'il est trainé dans boue. Accusé publiquement est grave et ne saurait trouver une excuse dans une pratique syndicaliste. Disons bien: syndicaliste! Car en matière de pratique syndicale, c'est une pratique bannie. Un leader syndical (et non syndicaliste) est le garant des valeurs déontologiques parmi lesquelles: l'intégrité et la probité morale. Combien de fois des leaders syndicaux sont-ils devenus des modèles comme Iba NDIAYE Diadji, des ministres et même des Présidents de républiques grâce à ces valeurs?
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