VIOL ET MEURTRE DE RAGHIYA: Premiers éléments de l'enquète

Nouakchott est prise de psychose avec le dernier double crime commis hier mercredi à Arafat, qui a coûté la vie à la fille Raghiya Mint Yacoub, née en 2007 à Siyassa dans la localité d’Achram, au secteur 18 du quartier Tarhil, dans la moughataa d’Arafat, dont la dépouille est actuellement conservée à la morgue de l’hôpital Cheikh Zayed, dans la moughataa de Dar Naim. Selon des nouveaux éléments de l’enquête qui se poursuit depuis hier, la fille a été trouvée morte, pendue à une corde attachée au plafond de la cuisine de ses parents. Selon l’instruction préliminaire, des proches de la défunte suivaient un feuilleton télévisé dans la maison contigüe ne se sont pas rendu du drame ; ni entendu de bruits. C’est à son entrée dans la cuisine, que Amanett Allah, épouse d’un militaire proche de Roughiya a trouvé la fille dans cette position horrifiante, alertant aussitôt une autre tante nommée Leila. La police a manifesté des réserves vis-à-vis de tous les membres de la famille, à savoir les tantes de la victime Amanett Allah et Leila, et les filles de la première (Qhamar et Hayati) ainsi que le militaire qui a informé la police du drame, en plus de l’oncle de Roughiya et sa grand-mère qui l’a élevée. La police n’a pas trouvé jusqu'à présent, des preuves concrètes pour inculper une personne précise, bien que le médecin légiste ait confirmé, l’existence d’indices d’un viol sauvage, dissimilé à la suite d’un nettoyage minutieux, laissant penser que le crime était prémédité et exécuté à travers une surveillance rapprochée des mouvements de l’enfant. La police a également signalé que la victime a été suspendue avec son voile, soulignant avoir trouvé des petites taches tombées après le nettoyage, des suites du viol, suspectant une certaine confusion et des contradictions dans les déclarations de certains interpellés. Traduit de l'Arabe par Cridem Tweet

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