Au Burkina Faso, la société civile et les autorités de la transition représentée par le président Michel Kafando sont depuis mardi à Ouagadougou dans la première session de leur dialogue.
A ces travaux, les principaux thèmes abordés sont l'avenir du pays et la sécurité présidentielle. Face à la société civile, toutes les questions concernant la vie socio-politique du Burkina-Faso ont été abordées à bâton rompu avec le président de la transition.
Sur l'avenir du RSP (Régiment de la Sécurité Présidentiel), le président Michel Kafando affirme que plusieurs options sont sur la table mais il attend la fin des travaux de la commission mise en place.
"C'est une épine aux pieds du Burkina. Je crois que le RSP lui-même est conscient aujourd'hui qu'il faut résoudre son problème. Là encore, je le dis, j'avais confiance pour travailler dans ce sens-là", a-t-il déclaré.
"Quant au dossier Thomas Sankara, les travaux d'expertise de la tombe commenceront bientôt", rassure ensuite Michel Kafando.
"...La famille et nous, sommes maintenant d'accord sur une modalité de commencer les travaux je peux vous le certifier", a conclu Michel Kafando.
En effet, les mouvements des droits de l'Homme réclament la fin de l'impunité dans le pays et exigent que toute la lumière soit faite sur l'assassinat de Thomas Sankara, Norbert Zongo et Tabo Boukari.
"Nous, organisation des droits de l'Homme et mouvements spécifiques, exigeons la fin de l'impunité ce qui passe par une justice pour nos martyrs, pour Norbert zongo, pour Thomas sankara, pour Tabo Boukari, pour tous les autres. Nous exigeons également monsieur le président du Faso la dissolution pure et simple du RSP"; a déclaré Olou Mathias Kabou, porte-parole des mouvements de défense des droits humains.
Le président Michel Kafando demande aux Burkinabè d'être patients car son équipe fait face aux réalités de l'exercice du pouvoir.
La transition burkinabè prend fin le 11 octobre prochain, avec des élections générales (législatives et présidentielle) dans ce pays où les sondages donnent favori, le chef de file de l'opposition Zéphirin Diabré. Tweet
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