Le cinéaste à la double culture martiniquaise et
sénégalaise est allé à la rencontre de son père à Dakar et Saint-Louis.
Il en est revenu avec son premier documentaire intitulé « Ceew mi » ,
(L'horizon n'appartient à personne) en wolof, qui sera projeté demain au
centre culturel du bourg du Lamentin.
Les
retrouvailles avec son père sur la terre sénégalaise ont provoqué un
déclic : poser son regard sur les identités de son père dont la famille
est au croisement des cultures sénégambiennes. Dakar, Gorée et
Saint-Louis. Des lieux qui révèlent la trajectoire politique et
l'engagement culturel de Madiama Fall. Notamment Saint-Louis, siège de
la maison familiale et lieu d'enfance de Madiama où il a été imprégné
des connaissances pour aller à la découverte du monde. Il arrive en
France au début des années 1970 et y croise Joby Bernabé, Alfred Varasse
: la génération qui va propulser la première grande scène en Martinique
en 1975 avec la troupe Ki ma fouté sa. A son installation en
Martinique, après avoir épousé Carmen Pélage, Madiama fonde Le Pont, la
première association sénégalaise en Martinique. Musicien, restaurateur,
il aura été de tous les combats pour la promotion de l'homme. « Je suis
plus serein aujourd'hui que je ne l'étais il y a quelques années » ,
confesse Wally Fall. Et pour cause ? « L'appartenance au Sénégal et à la
Martinique n'est pas lourde à porter, c'est plutôt une chance » .
Météo Saint-Louis,Sénégal
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