Ainsi donc, le français ne se fera pas
damer le pion par l'anglais, la langue des échanges économiques et de la
mondialisation. Les projections à 2050 se révéleraient même très
optimistes quant à l'audience de notre langue déjà solidement ancrée
dans le continent africain. L'implantation des sociétés chinoises qui
captent progressivement les richesses des États n'aurait donc pas
vraiment d'effet sur la sauvegarde et l'expansion du français. On peut
s'en réjouir.
Preuve de la vivacité de notre langue et de sa pérennité : le Sénégal justement où se déroule le XVe Sommet de la francophonie. Avant Dakar, la capitale était Saint-Louis, la plus ancienne ville construite par les Français en Afrique de l'Ouest. C'est à Saint-Louis justement qu'est né Abdou Diouf, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie. C'est avec Saint-Louis aussi que la région Midi-Pyrénées a signé un partenariat de coopération en n'oubliant pas les riches heures de l'Aéropostale. Aujourd'hui, dans beaucoup d'écoles, on apprend en même temps le français et le wolof.Si notre langue maintient sa présence, c'est grâce à des canaux de référence comme RFI, France 24 ou encore TV5, un des opérateurs de la francophonie qui diffuse auprès de 215 millions de foyers.
On n'efface pas aussi facilement l'histoire. Le français est la langue de la grande littérature, la langue de la noblesse russe. N'en déplaise à Poutine, l'héritage du français jouit toujours d'un statut à part auprès des Russes. «Je suis amoureux de cette langue qui m'étonne toujours. Souvent invité dans des Alliances françaises, je vois combien les étrangers sont fascinés par notre langue. N'oublions jamais Semprun, Ionesco, Cioran… tous ces écrivains convertis à notre belle langue», nous rappelait hier Jean-Loup Chiflet, l'auteur du Dictionnaire amoureux de la langue française (Éditions Plon). Pour Hervé Bourges, francophone convaincu lui aussi, notre langue restera toujours «reliée au Siècle des Lumières et à la Révolution, aux valeurs de liberté et de culture.»
Autre constat qui ne plaide pas en faveur d'une extension de la langue, la diminution des crédits alloués à nos actions culturelles à l'étranger, dans nos écoles et lycées français, à l'Alliance française ou la Mission laïque.
Il reste de sacrés progrès à faire pour convaincre les institutions européennes de maintenir les positions de la langue française. Le site de l'Agence spatiale européenne (ESA) en est une illustration. En 2012, l'Agence française pour le développement agissant pour le compte de l'État, émettait un appel à projet exigeant des soumissionnaires francophones de répondre exclusivement en anglais… C'est tout dire.
Ladepeche.fr
Preuve de la vivacité de notre langue et de sa pérennité : le Sénégal justement où se déroule le XVe Sommet de la francophonie. Avant Dakar, la capitale était Saint-Louis, la plus ancienne ville construite par les Français en Afrique de l'Ouest. C'est à Saint-Louis justement qu'est né Abdou Diouf, le secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie. C'est avec Saint-Louis aussi que la région Midi-Pyrénées a signé un partenariat de coopération en n'oubliant pas les riches heures de l'Aéropostale. Aujourd'hui, dans beaucoup d'écoles, on apprend en même temps le français et le wolof.Si notre langue maintient sa présence, c'est grâce à des canaux de référence comme RFI, France 24 ou encore TV5, un des opérateurs de la francophonie qui diffuse auprès de 215 millions de foyers.
On n'efface pas aussi facilement l'histoire. Le français est la langue de la grande littérature, la langue de la noblesse russe. N'en déplaise à Poutine, l'héritage du français jouit toujours d'un statut à part auprès des Russes. «Je suis amoureux de cette langue qui m'étonne toujours. Souvent invité dans des Alliances françaises, je vois combien les étrangers sont fascinés par notre langue. N'oublions jamais Semprun, Ionesco, Cioran… tous ces écrivains convertis à notre belle langue», nous rappelait hier Jean-Loup Chiflet, l'auteur du Dictionnaire amoureux de la langue française (Éditions Plon). Pour Hervé Bourges, francophone convaincu lui aussi, notre langue restera toujours «reliée au Siècle des Lumières et à la Révolution, aux valeurs de liberté et de culture.»
Mais un net recul en Europe
Le français résiste donc aux assauts de la mondialisation. Non sans peine. L'Europe est le continent où notre langue enregistre un vrai recul, à commencer au sein des institutions de Bruxelles. En France, on sait les pressions exercées par certains milieux universitaires pour pouvoir dispenser des cours en anglais dans nos grandes écoles. Dans sa réforme de l'enseignement supérieur, la ministre Geneviève Fioraso a ouvert grandes les vannes de l'enseignement en anglais, comme une dérogation à la loi Toubon votée il y a vingt ans qui stipulait que le français devait être la langue du travail et des échanges. On pourrait adresser la supplique à Ryanair par exemple, ou aux organisateurs de congrès tout en anglais programmés au centre de congrès Pierre-Baudis de Toulouse.Autre constat qui ne plaide pas en faveur d'une extension de la langue, la diminution des crédits alloués à nos actions culturelles à l'étranger, dans nos écoles et lycées français, à l'Alliance française ou la Mission laïque.
Il reste de sacrés progrès à faire pour convaincre les institutions européennes de maintenir les positions de la langue française. Le site de l'Agence spatiale européenne (ESA) en est une illustration. En 2012, l'Agence française pour le développement agissant pour le compte de l'État, émettait un appel à projet exigeant des soumissionnaires francophones de répondre exclusivement en anglais… C'est tout dire.
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