5ème EDITION DU « FESTIVAL METISSONS »: Marèma propulsée tète d’affiche

« Marèma va porter la 5^ème édition du festival ». Ces propos sont de Jean-Michel SCHMIT, le Président du nouveau Comité de pilotage du Festival Métissons. Il a fait face à la presse pour annoncer la bonne nouvelle. La nouvelle coqueluche de la musique sénégalaise va incarner cette année le thème dédié aux femmes.

Du 13 au 15 novembre prochain, la ville de Saint-Louis sera bercée par les langoureux décibels de la toute nouvelle star sénégalaise très en vogue dans le continent africain. Marèma va porter sur ses frêles épaules la 5^ème édition. Un redoutable honneur devant un public déjà conquis par le single très fredonné de la banlieusarde de Dakar. 

Si le festival l’a choisie pour propulser son renouveau, c’est parce que sa voix pure et sa technique vocale sublime ont suffi au bonheur des mélomanes saint-louisiens. Marèma est le symbole d’un métissage revendiqué par la ville tricentenaire qui est la seule au monde à avoir joué le rôle de trois capitales : AOF, Mauritanienne et Sénégalaise. Elle-même a tissé dans son sang ce métissage puisqu’elle est née de père mauritanien et de mère sénégalaise. Et puisque le métissage a pour vocation de sublimer, Marèma est choisie pour réécrire à Saint-Louis, ville d’intégration, une nouvelle page de l’Histoire contemporaine de la culture musicale africaine.

Son expérience lui a insufflé un caractère vde battante au point qu’il a transpiré dans son premier album solo « Femme d’affaire ». Au sein de son environnement familial elle a été très tôt bercée la musique acoustique de Tracy Chapman dont la mère est fan. Ce qui poussa déjà la petite métisse à chantonner ses morceaux. Adulte plus tard, Marèma composera un répertoire en fréquentant assidument l’école de musique de la maison de la culture Douta SECK de Dakar.  Trois après et le diplôme en poche, Marèma prit sa guitare en bandoulière et s’attaqua au destin qui lui tend ses bras. Awadi, Yoro Ndiaye, Edu Bocandé, Metzo Djattah, Takeifa, Idrissa Diop l’ont mise à leurs cotés pour en faire une choriste jusqu’au jour où elle frappera un certain Mao Otayeck qui travaille avec de prestigieux noms comme Alpha Blondy, Salif Keita ou encore Stevie Wonder.  La suite vous la connaissez. Elle a su mettre à profit cette expérience pour mettre sur orbite un joli bébé qui voyage bien pour le moment à travers le continent africain. Elle est nominée au prix Découvertes RFI, validant incontestablement une fulgurante ascension à suivre avec attention le 13 novembre dans la capitale du nord.

                                                                               Ralph MATHIOLY

Météo Saint-Louis,Sénégal Tweet

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