FOCUS: MAIS QUI EN VEUT A BIRAME NDECK NDIAYE?

Birame Ndéck NDIAYE, Dir CROUS.

Une cabale se trame depuis quelques temps contre le directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Saint-Louis (Crous) Birame
Ndeck Ndiaye. Ceux qui sont derrière se frottent pour le moment les mains avec les syndicalistes qui lèvent le bouclier contre un supposé marché de gré à gré non encore prouvé même si des chiffres sont parfois avancés sans aucune base scientifique éprouvant la thèse de la mauvaise gestion du Directeur. Pour le moment le seul indicateur scientifique visible et appréciable étant l'appréciation des bénéficiaires des œuvres du CROUS, c'est-à dire les étudiants. Et ces derniers que nous avons interrogés certifient effectivement être très satisfaits de la gestion de Birame Ndéck NDIAYE: "Nous n'avons mené aucune grève depuis l'année dernière parce que le CROUS offre des services pour l'heure corrects et à tous les niveaux". Pourtant les syndicalistes, motivés par on ne sait quel objectif inavoué, se disent frustrés par le non respect du protocole de conciliation signé entre les deux parties et brandissent le spectre du dépôt  d'un préavis de grève pour bloquer le fonctionnement du service. L'objectif est clair: bloquer le CROUS pour pousser les étudiants dans le champ de la contestation et l'en imputer au Directeur. Cela veut dire que les syndicalistes sont entrain d'utiliser des armes non conventionnelles pour arriver à leurs fins.

Ils ont fustigé la démarche de leur directeur qui, après la sortie de Birima Ndiaye, lui a envoyé un huissier avec une sommation interpellative. Effectivement, en manque d'arguments et de preuves, Ils sont incapables de mener le front scientifique et sont entrain de se fourvoyer en annonçant urbi et orbi des dossiers qui ne sont qu'une vue de leur esprit. Ce matin, ils ont fait face à quelques journalistes pour annoncer leur réél intention:  « Notre objectif principal, c’est le départ de Birame Ndeck Ndiaye. Il n’a pas respecté le protocole d’accord que nous avions signé. Depuis l’adoption de la convention au mois de janvier, aucune réunion n’a été tenue entre la direction et les délégués. », dénonce Masseck Ngom.

Birima Ndiaye maintient toutefois ses accusations et décide de faire front pour, dit-il, « défendre les intérêts de sa maison ». Il a révélé, en plus,qu’une somme de plus de 50 millions FCFA se partage au sein du Crous et révèlent que des agents sont passés chez lui pour lui remettre une part. Encore des accusations graves dont il sera peut-être un jour appelé à s'expliquer devant la justice si le Directeur du CROUS décide de mener le front de la réplique.

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