Chers compatriotes, chers camarades et chers acteurs de l’université,
Le MEER/UGB est au
regret de constater que la revendication syndicale à l’Université Gaston Berger
de Saint-Louis tend vers un activisme politique qui semble être l’aboutissement
d’un long processus d’influence, une influence infeste de surcroit, générée et
entretenue par des gens, jadis, tapis dans l’ombre, détenant un agenda secret
et excellant dans l’art de la victimisation. Ces mêmes, qui, pour un quart
d’heure de gloire, ne rechignent nullement à tomber comme de la neige,
c’est-à-dire, un peu trop bas !
En effet, le Mouvement
FRAPP, par ailleurs, bras armé du parti politique PASTEF semble
perdre de vue l’essence voire la quintessence de la mission dont elle se revendique,
quoique nous doutons fort que prétendre combattre l’impérialisme soit
pertinemment lié avec une pareille ingérence dans les relations entre une
structure syndicale autonome et l’autorité de tutelle.
Cette ingérence n’est que la
résultante d’un désir ardent et vicieux, de déstabiliser le pays en passant par
les universités publiques. Nous informons les autorités nationales et
locales que nous ne laisserons pas d’une part, un activiste, politiquement
engagé et qui n’est pas étudiant de surcroît, accéder à l’espace universitaire
pour dénaturer le caractère apolitique du syndicalisme étudiant et
d’autre part, un ex-ministre de la république, à des fins personnelles ou
revanchardes, déstabiliser le pays. Nous restons convaincus que l’université
est, par excellence un lieu de haut savoir où la liberté d’expression et
d’opinion doivent être de mise et que, par la même occasion, les représentants
d’étudiants restent libres de dérouler leurs revendications, mais nous
n’accepterons guère, que ces dernières ne se fassent point dans les règles de
l’art et que la cause étudiante serve de tribune à des gens avides de pouvoir
dont l’obsession au dénigrement découle sur un tantinet de malhonnêteté.
C’est ainsi que, pour
défendre la stabilité de notre université qui n’a pas encore cicatrisé ses
plaies, nous prendrons toutes nos responsabilités !
MEER / UGB
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