Le Réseau des Journalistes pour les Activités de l’OMVS (REJAO-Sénégal) en partenariat avec la cellule de communication de l’OMVS, vont vers une journée d’information sur la contribution de l’OMVS dans les politiques énergétiques des Etats membres. L’atelier se tiendra au Centre de documentation audiovisuelle (CDA) de Ndar Toute.
L’énergie constitue un secteur clé dans les politiques de développement des pays membres de l’OMVS. Ces pays sous-développés et sur la voie de l’émergence développent depuis leur indépendance des stratégies visant à réduire leur déficit énergétique. A côté des énergies renouvelables qui constituent une alternative face à la rareté des sources d’énergie traditionnelles, les Etats membres de l’OMVS ont mis en œuvre différentes politiques à travers des programmes et projets de production d’énergie électrique notamment par la construction du barrage de Manantali sur le Fleuve Sénégal. Ces infrastructures permettent aux pays membres de l’OMVS de produire de l’électricité afin de réduire leur facture énergétique. Pour une gestion intégrée et équilibrée de ces ressources énergétiques et pour mieux gérer les ressources en eau dans le bassin du fleuve Sénégal les pays membres de l’OMVS ont initié le Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PGIRE) avec pour objectif de renforcer, à travers l’OMVS, l’intégration des pays riverains du Bassin du fleuve Sénégal par le développement des usages à buts multiples des ressources en eau et d’impulser la croissance et l’amélioration des moyens d’existence des communautés dans le bassin du fleuve Sénégal où le niveau de pauvreté sera réduit.
Dans cette perspective l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal compte porter son réseau interconnecté de transport et de distribution d’énergie de 1.700 km actuellement à 4000 à l’horizon 2025. Ainsi, trois autres barrages sont prévus en Guinée (Koukoutamba, 297 mw, 181 mw, et Boureya, 114 mw) et deux au Mali (Gouina, 140 mw et Gourbassi 18 mw). Ces différents projets permettront de générer, à moyen terme, 826 mw supplémentaires d’hydroélectricité. Avec ces réalisations et les projets en cours (Manantali 2), le réseau interconnecté de transport et de distribution d’énergie de l’OMVS sera presque triplé. La Politique énergétique commune (PEC) élaborée par l’OMVS, "devrait contribuer à résorber le déficit énergétique" dans les pays concernés et permettre à l’organisation commune à la Guinée, au Mali, à la Mauritanie et au Sénégal d’exporter de l’énergie dans la sous-région.
L’OMVS met déjà "à la disposition des Etats une énergie propre et bon marché cédée à un prix très avantageux aux sociétés nationales d’électricité (moins de 40 FCFA le kwh), alors que le thermique produit est cédé à plus de 100 francs CFA.
Face à ces défis le Réseau des Journalistes pour les activités de l’OMVS (REJAO/Sénégal) engage la réflexion afin d’évaluer l’impact des ces différentes interventions de l’organisation sous-régionale sur la politique énergétique des pays membres et en particulier du Sénégal. C’est dans ce sens que cet atelier portant sur le thème : «La contribution de l'OMVS à la politique énergétique des Etats membres » est organisé à Saint-Louis du 20 au 21 avril à l’intention des membres du Réseau et des techniciens des différents services techniques (Senelec, Aser, Soged etc….) impliqués dans la mise en œuvre de la politique énergétique définie par le gouvernement.
Météo Saint-Louis,Sénégal Tweet
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