Toutes les thérapies
seront inefficaces
pour empêcher l'âne de braire.
Le
peuple sénégalais s'est vaillamment battu en 2012 pour que l'Etat de Droit
reste une réalité. Pour qu'une rupture réelle et profonde des mécanismes de
promotion des hommes s'opère.
Plus de 15 sénégalais ont été sacrifiés pour que les
thuriféraires et les stratèges de la transhumance ne reviennent plus hanter
notre marche vers le développement.
Quatre années après, c'est la grande désillusion, une
dépression profonde et traumatisante qui rend caduc l'immense espoir suscité en
2012. Les grands principes énoncés hier par le président de la république ont
été rangés aux oubliettes. Cette escroquerie politique frise le ridicule
tellement le fossé est grand entre la gestion sobre et vertueuse, la rupture,
la reddition des comptes et le clientélisme politicien, sous le sceau de
l'amalgame infecte de néo-aspéristes militants de la 25ème heure avec le péril transhumant.
Macky Sall est devenue méconnaissable. Il s'est laissé
embrigader dans la politique politicienne au point de croire qu'avec les
reniements, l'électoralisme et la patrimonialisation de la gestion de l'Etat il
peut assurer notre yokkuté.
La
pratique politique du palais est aux antipodes du développement. Elle répond de
manière exclusive à la volonté du tout politique pour rester par tous les moyens
au sommet de l'Etat et le plus longtemps possible. La puissance publique est mobilisée, domestiquée pour faire réélire
le président Macky Sall au mépris des engagements de rupture, d'équité et de
transparence.
La
résultante en est que les portes drapeaux du combat citoyen de 2012 pour la
plupart se sont brouillés avec le locataire du palais et ont été promptement
remplacés par la horde transhumante.
Toutes les situations décriées avec le défunt régime sont
remises au goût du jour et fortement accentuées. Le mimétisme est absolu et
frise parfois le ridicule. Un Farba a remplacé un autre en pire. A l'Assemblée
Nationale on voit la comédie politicienne atteindre son paroxysme. Les députés
insulteurs pro se disputent la vedette avec les pratiques antis démocratiques
comme la négation des droits de la minorité et avec pour corollaire un déficit
chronique de qualité représentative. On se pose même la question de savoir si
certains ‘’honorable’’ gardent toujours leur honneur ?
Il
n'est pas une surprise de voir un Bougazeli politicien des jours après la
victoire, larbin comme plus personne ne
souhaite voir la politique être pratiquée au Senegal, s'illustrer par sa
pauvreté intellectuelle et son ignorance de l'histoire politique la plus
récente de notre pays. Monsieur le Doupouté la lâcheté dans un bon français est
la caractéristique des petits gens qui se cachent et avancent derrière les
voiles pour distiller leur venin.
Notre
leader Cheikh Bamba Dieye est connu et reconnu pour sa liberté de ton et son
courage légendaire. Posez-vous la question de savoir où est ce que vous étiez
avec votre leader lorsqu’avec le peuple sénégalais le leader du Fsd-Bj a
encaissé toute la furie du défunt régime dont les bras séculiers sont devenus
vos nouveaux amis.
Solidaire
et loyal notre parti l'a été pendant tout le temps que nous pensions que la
rupture et la reddition des comptes avait une chance dans ce pays.
De loyauté, nous ne le devons qu'au peuple sénégalais et à
La Défense de ses intérêts. Souffrez et entraînez vos oreilles à entendre cette
vérité crue qui émane de citoyens libres qui ne doivent strictement rien à
Macky Sall et qui n'ont de comptes à rendre qu'au peuple sénégalais qui
motivent notre action.
Il faut que la politique cesse d'être morale et patriotique
pour que vous trouvez vos aises dans l'insulte et l'invective. A croire que
toutes les thérapies seront inefficaces
pour empêcher l'âne de braire.
Ahmadou Bamba Faye
Coordonnateur du comité Directeur du Conseil National des
jeunes (CNJ) du Fsd-Bj
Météo Saint-Louis,Sénégal Tweet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire