Journées synchronisées de vaccination contre la poliomélithe dans 13 pays africains, du 10 au 12 avril. A l’instar de 12 autres pays africains, une grande campagne de vaccination est prévue par le Sénégal pour la période allant du 10 au 12 avril prochain. La poliomélithe qui est en voie d’éradication reste encore active surtout au Nigéria et en Asie du Sud Ouest. Lors d’une conférence tenue cette après midi au Sneips, Dr Ousseynou Badiane, coordonnateur de la lutte a fait le point sur la situation.
L’objectif de cette campagne est de mener l’assaut final contre cette maladie, dira Dr Ousseynou Badiane. Le Sénégal est libre de circulation c'est-à-dire que les rares cas sont importés et c’était le cas en 2010. L’Afrique a fait des progrès même s’il reste encore des pays encore en retard, Nigéria, Ethiopie, Guinée Equatoriale, Cameroun, tout comme l’Asie du Sud Est. Bien que réduite dans sa plus simple expression, la polio n’a pas totalement disparue de la planète et si tel était le cas, seule l’Organisation Mondiale de la Santé pouvait le certifier officiellement, précisera, Dr Badiane.
Les stratégiesq uis eront mises en œuvre sont le porte à porte, les leiux de rassemblement pour toucher plus de 3 millons d’enfants. Le nombre d’enfants vaccinés est passé de 64 à 90% ce qui fait dire qu’il y a moins de réticences de la part des parents. Des zones à risques existent, ajoutera, Dr Badiane, en raison de leur faible couverture médiatique.
Pour la maladie, il y a deux cas de figure, la vaccin oral et le vaccin injecté.
Sur la réticence, Dr Badiane a soutenu que certains parents doutent lorsque les campagnes sont gratuites. De ce point de vue, les superviseurs continueront à informer les leaders d’opinion et via le numero vert car aucune loi n’exige l’obligation du vaccin. Malgré tout, la sensibilisation va se poursuivre. L’occasion de rappeler qu’une année, l’ambassadeur d’un pays tiers a du intervenir pour faire vacciner ses compatriotes présents au Sénégal.
De son côté, Aloïse Diouf, directeur du Sneips a insisté sur la réussite d’une campagne qui passe par une approche participative qui vise à se rapprocher des structures de santé la plus proche. La réussite ne dépend pas du système de santé mais des structures de santé en tant que tel. D’où la nécessité de signaler les cas de réticence. Le Sénégal est indemne et il ne faut qu’un cas ou deux vienne remettre en question, tout le travail fait, dira, ce dernier.
Enfin, l’utilisation du vaccin injectable ou oral comporte aussi bien des avantages mais aussi des incovénients , mais pour l’heure pour faire face à l’urgence, il est plus facile de privilégier la posologie.
Ibrahima Diop
Tweet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire