Le
Parti socialiste (Ps) aura bien son candidat à la présidentielle de
2017, comme l’avait annoncé son secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng.
Selon la Lettre du Continent, les socialistes vont officialiser leur
candidat dans les trois prochains mois.
«
Le secrétaire national à la vie politique du Parti socialiste
sénégalais, Khalifa Sall, devrait être désigné au second trimestre comme
le candidat de cette formation politique pour la présidentielle de
2017», mentionne le dernier numéro de ce journal français.
Pour
nos confrères, les socialistes vont ainsi mettre en lice, «un
adversaire de poids pour le président de la République, Macky Sall, qui
brigue un nouveau mandat.» Une volonté affichée par les verts de ne plus
se contenter d’être de simples alliés «souteneurs».
Aussi,
écrit la même source, par cette stratégie, le Ps entend reconquérir le
pouvoir perdu depuis la victoire de Me Abdoulaye Wade en 2000, face à
Abdou Diouf. Mieux, pour atteindre leur objectif, les socialistes
prennent des initiatives qui n’échappent pas aux tenants du pouvoir qui
se préparent, eux-aussi, en conséquence.
«Khalifa
Sall n’attend pas cette échéance pour tisser ses réseaux. Il a créé le
mouvement And Dolel Khalifa Sall (Adk) au sein du Ps. Mouvement qui doit
lui permettre de rassembler des sympathisants à travers le pays»,
ajoute nos confrères français qui relèvent que le futur candidat du Ps
ne cesse de multiplier ses visites à Touba, lors des Magal.
La
Lettre du Continent ajoute, dans ce même sillage, la reconstruction des
routes environnantes à la mosquée mouride, Massalikal Djinane, joutant
le siège du Ps. Listant les actes posés par le maire de Dakar, qui a
battu Mme Aminata Touré, l’ex-Premier ministre, membre de la direction
de la formation politique du président Macky Sall, lors des dernières
élections locales, a, depuis 2009, fait sa déclaration patrimoine malgré
l’absence de loi l’y contraignant.
«Je
proposerai au Bureau politique, un certain nombre d’aménagements qui
nous permettrons de faire une revue des textes (…) et peut-être jeter
les bases d’une évolution encore plus moderne et plus agissante du
Parti, l’objectif étant et restant la reconquête du pouvoir (…)Ce que
j’ai dit ne doit souffrir d’aucune contestation parce qu’évidemment
lorsqu’on crée un parti c’est pour conquérir le pouvoir », avait déclaré
Ousmane Tanor Dieng, lors du dernier Comité central du Ps.
Si
jamais le Ps déroule ce schéma, le président de la République, Macky
Sall, ne pourra compter que sur ses alliés de l’Alliance des forces de
progrès (Afp) de Moustapha Niasse et les autres partis dont le poids
politique ne permet pas de contrer les offensives concomitantes du Parti
démocratique sénégalais (Pds) de Me Abdoulaye Wade, de Rewmi d’Idrissa
Seck ou encore de la gauche regroupée qui a un pied dehors.
Grand Place
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