La rencontre opposant le Zamalekk, premier du championnat à Enpi, deuxième, était le premier match avec public depuis la catastrophe, il y a trois ans, du stade de Port-Saïd où soixante-quatorze personnes avaient été tuées dans des accrochages entre supporteurs.
Le ministère de l’Intérieur avait autorisé la vente de dix mille billets pour le match de dimanche. A dix-sept heures, il y avait sept mille spectateurs à l’intérieur du stade, mais près de dix mille autres cherchaient à entrer. La police intervient pour les en empêcher et c’est là que le drame commence.
Selon la police, les supporteurs sont morts dans la bousculade provoquée par des tirs de grenades lacrymogènes d'après des témoins. D’autres témoins affirment que les ultras du Zamalek ont tiré des feux d’artifice sur la police avant que les choses ne se dégradent. Malgré le drame, le match Zamalek-Enpi comptant pour la 20e journée du championnat s’est joué et s’est terminé sur un nul 1-1. Tweet
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