L’engouement populaire n’est plus à l’ordre du jour. Zones, ODCAV et ORCAV n’arrivent plus à couvrir les charges organisationnelles à cause des déficits très récurrents notés lors de leurs compétitions. Doit-on laisser perdurer cette situation qui gangrène le mouvement navétanes et qui ternit l’image de nos structures hautement appréciées par la hiérarchie à travers les multiples réalisations et activités qu’elles mènent pour l’épanouissement des jeunes au plan sportif et culturel ? Quelles sont les solutions qui doivent être préconisées pour freiner ce processus de reconnaissance ? Quelles sont les dispositions pratiques à prendre pour rendre le CNP digne de son nom ? Quellesactions faut-il mener pour que le navétanes puisse terminer ses activités en un temps record ? Ce sont là autant de questions qui interpellent les autorités sportives, décentralisées, déconcentrées, les parents d’élèves, la population de Saint-Louis en général. Toutes les couches sociales, à l’unanimité, sont d’accord que les Zones, l’ODCAV et L’ORCAV doivent revoir leurs formules de compétitions.
Des propositions pertinentes ont été faites par les personnes interpellées pour terminer à temps le championnat national populaire. Il s’agit de :
-l’arrêt du processus de reconnaissance des ASC, surtout dans les quartiers où elles existent déjà,
-la sensibilisation des populations sur la nécessité de fusionner certaines ASC dont leur création résulte des mécontentements de certains dirigeants et celles qui ont des difficultés accrues au plan financier, administratif, organisationnel et surtout humain,
-la restructuration des zones en tenant compte des aires géographiques actuelles. À cet effet, il faut penser à réduire le nombre de zones (si possible passer de 12 à 6 zones : une à l’île regroupant les équipes de la Langue de Barbarie et l’île, trois à Sor et deux dans la commune rurale).
Chaque zone sera ainsi composée de 12 ASC ; soit au total 78 ASC dans le département au lieu de 145. Cette nouvelle configuration signifierait qu’on ne devrait pas dépasser deux ASC dans un quartier et que des assemblées générales supervisées par les zones, avec la présence d’au moins 100 membres dits membres à l’AG. De ces membres découleront le comité directeur et le bureau de l’ASC. Les nouvelles ASC constituées répondront à un certain nombre de critères (présentation obligatoire d’une équipe cadette, d’une équipe senior, d’une troupe théâtrale et d’une deuxième discipline sportive compétitive ; disposer d’un bureau fonctionnel qui se réunit chaque semaine. Les PV de ces réunions seront transmis à la structure immédiatement supérieure pour une exploitation judicieuse).
Les zones sont aussi tenues de respecter cette même procédure. La valorisation des terrains se trouvant dans les zones rurales et qui peuvent être utilisés en vue de mieux impliquer les femmes et jeunes filles dans la vie du club. L’instauration d’une première et d’une deuxième division pour la relégation des équipes ; ce qui freinera certaines pratiques antisportives (forfait des équipes, matches d’arrangement entre équipes…).
Ces propositions présentent plusieurs avantages. Les compétitions vont se terminer à temps, le football saint-louisien regorgera de joueurs talentueux qui pourraient être convoités par les équipes de l’élite, les tensions notées dans les stades et en dehors céderont la place à la popularité et à la cohésion sociale. Aussi, les équipes ne seront plus dirigées par des profanes, mais par de hauts cadres qui seront prêts à accompagner leur quartier sur toutes les questions ayant trait au développement, à l’épanouissement des jeunes dans plusieurs domaines (sportif, culturel, politique, environnemental…).
Al Ousseynou KA et Iba DIEYE Tweet
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