« Les débats sont clos. L'affaire est mise en délibéré. L'audience reprendra le 23 mars »,
a déclaré Henry Grégoire Diop, président de la Cour de répression de
l'enrichissement illicite (CREI), la juridiction spéciale sénégalaise
qui juge Karim Wade depuis le 31 juillet. Le parquet a requis mardi sept
ans de prison ferme, une amende de plus de 380 millions d'euros (250
milliards de FCFA), une confiscation de biens et une privation de droits
civiques à l'encontre de Karim Wade, 46 ans.
Karim Wade, en détention préventive depuis avril 2013, est accusé d'avoir illégalement acquis 178 millions d'euros par le biais de montages financiers complexes du temps où il était conseiller puis ministre « du ciel et de la terre » (selon l'expression de la presse sénégalaise) de son père qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012.
Ses biens comprennent, selon l'accusation, notamment un patrimoine immobilier, des sociétés au Sénégal et à l'étranger, des comptes bancaires et des voitures, ce qu'il nie. Karim Wade et ses avocats ont boycotté les plaidoiries entamées lundi et clôturées jeudi. Ils n'ont pas participé aux audiences de la CREI depuis la mi-janvier pour réclamer leurs droits.
L'ex-président Wade, bientôt 89 ans, avait déclaré début février à Dakar être « prêt à donner » sa vie pour empêcher une condamnation de son fils et ancien ministre. Les partisans et les avocats de Karim Wade ont également régulièrement accusé l'actuel président Macky Sall de vouloir le condamner pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle de 2017, ce dont le pouvoir s'est défendu.
Arrivé au pouvoir en mars 2012, après avoir battu Abdoulaye Wade au second tour de la présidentielle, Macky Sall avait réactivé la CREI, créée par l'ancien président Abdou Diouf (1981-2000).
Plusieurs responsables de l'ex-pouvoir sont poursuivis dans cette affaire des biens présumés mal acquis. Au moins deux d'entre eux sont actuellement en prison alors que plusieurs autres, dont d'anciens ministres, sont interdits depuis plusieurs mois de sortie du territoire.
TweetKarim Wade, en détention préventive depuis avril 2013, est accusé d'avoir illégalement acquis 178 millions d'euros par le biais de montages financiers complexes du temps où il était conseiller puis ministre « du ciel et de la terre » (selon l'expression de la presse sénégalaise) de son père qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012.
Ses biens comprennent, selon l'accusation, notamment un patrimoine immobilier, des sociétés au Sénégal et à l'étranger, des comptes bancaires et des voitures, ce qu'il nie. Karim Wade et ses avocats ont boycotté les plaidoiries entamées lundi et clôturées jeudi. Ils n'ont pas participé aux audiences de la CREI depuis la mi-janvier pour réclamer leurs droits.
De quatre à dix ans de prison ferme
L'ancien ministre d'Etat (Coopération internationale, Aménagement du territoire, Infrastructures, Transports) est jugé avec une dizaine de prévenus, « des prête-noms et complices » de son enrichissement illicite présumé, dont cinq sont « en fuite » et pour lesquels la Cour a requis mardi des peines allant de quatre à dix ans de prison ferme.L'ex-président Wade, bientôt 89 ans, avait déclaré début février à Dakar être « prêt à donner » sa vie pour empêcher une condamnation de son fils et ancien ministre. Les partisans et les avocats de Karim Wade ont également régulièrement accusé l'actuel président Macky Sall de vouloir le condamner pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle de 2017, ce dont le pouvoir s'est défendu.
Arrivé au pouvoir en mars 2012, après avoir battu Abdoulaye Wade au second tour de la présidentielle, Macky Sall avait réactivé la CREI, créée par l'ancien président Abdou Diouf (1981-2000).
Plusieurs responsables de l'ex-pouvoir sont poursuivis dans cette affaire des biens présumés mal acquis. Au moins deux d'entre eux sont actuellement en prison alors que plusieurs autres, dont d'anciens ministres, sont interdits depuis plusieurs mois de sortie du territoire.
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