PRODUCTION D'OIGNON: Un enseignant-chercheur suggère une méthode de gestion

Enseignant chercheur de métier, Michel Bakar Diop a préconisé, hier à Saint-Louis, l’utilisation d’une méthode de séchage indienne consistant à transformer l’oignon en poudre, pour éviter les pertes de production. Selon lui la production nationale d’oignon se caractérise ces cinq dernières années, par un surplus qui «pourrit dans les magasins même dans ceux financés par l’Etat au profit des producteurs». L’enseignant-chercheur au sein de l’Unité de formation et de recherches des Sciences agronomiques, de l’Aquaculture et des Technologies alimentaires (UFR S2ATA), de l’Université Gaston Berger (UGB) trouve anormal le fait que une bonne partie de la production nationale d’oignon «pourrit dans les magasins» alors que le Sénégal continue de faire appel à l’importation de denrée.
Dès lors il a prôné l’utilisation d’une méthode venue d’Inde et expérimenté avec ses étudiants pour venir à bout de ce problème. Cette situation peut être évitée si de «bonnes dispositions» sont prises avant et après récolte, à travers par exemple l’utilisation des séchoirs de bulbes d’oignon découpés en fines lamelles destinées aux industries agro-alimentaires pour lesquelles elles servent d’intrants pour la cuisson des bouillons alimentaires. Cette méthode impact toutefois sur le coût de production en ce qu’elle nécessite de l’énergie électrique en grande quantité, a relevé Michel Bakar Diop. Il dit avoir initié à cette expérience des groupements d’intérêts économiques des femmes de villages environnants de Saint-Louis. Tweet

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