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Journée mondiale du diabète : quels sont les traitements ?

DIABÈTE. Caractérisé par une hausse anormale de la glycémie chronique, le diabète est lié à une absence de sécrétion de l'insuline (on parle alors de diabète de type 1), l'hormone qui régule naturellement la glycémie chez le sujet sain, soit à une insensibilité partielle de l'organisme à l'insuline (c'est le diabète de type 2, souvent associé à l'obésité). 

592 millions de diabétiques en 2035

Aucun continent n'est épargné par le diabète. L'incidence du diabète de type 2 augmente notamment avec l'urbanisation et le vieillissement de la population, en particulier dans les pays émergents.
 


 Parmi les 95 millions de patients diabétiques traités à travers le monde, près de 25 millions de patients diabétiques sont traités avec de l'insuline. Un marché bien lucratif puisqu'il représente plus de 22 milliards de dollars actuellement (17,5 milliards d'euros).
SYMPTÔMES. Les complications du diabète comprennent les maladies cardio-vasculaires, la cécité, les neuropathies et l'insuffisance rénale.

Des injections d'insuline plusieurs fois dans la journée

GLYCÉMIE. Chez un sujet sain, l'insuline est produite en un faible filet continu tout au long de la journée pour assurer le maintien de la glycémie dans des bornes normales (production d'insuline dite "basale") et en pics aigus après chaque repas, pour compenser l'apport massif de sucres liés à l'alimentation (production dite "prandiale").


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Journée mondiale du diabète : quels sont les traitements ?

La Journée mondiale du diabète est l'occasion de faire le point sur les traitements par insuline, qui restent incontournables à ce jour pour soigner les deux types de diabète.




DIABÈTE. Caractérisé par une hausse anormale de la glycémie chronique, le diabète est lié à une absence de sécrétion de l'insuline (on parle alors de diabète de type 1), l'hormone qui régule naturellement la glycémie chez le sujet sain, soit à une insensibilité partielle de l'organisme à l'insuline (c'est le diabète de type 2, souvent associé à l'obésité).

592 millions de diabétiques en 2035

Aucun continent n'est épargné par le diabète. L'incidence du diabète de type 2 augmente notamment avec l'urbanisation et le vieillissement de la population, en particulier dans les pays émergents.



Parmi les 95 millions de patients diabétiques traités à travers le monde, près de 25 millions de patients diabétiques sont traités avec de l'insuline. Un marché bien lucratif puisqu'il représente plus de 22 milliards de dollars actuellement (17,5 milliards d'euros).


Des injections d'insuline plusieurs fois dans la journée

GLYCÉMIE. Chez un sujet sain, l'insuline est produite en un faible filet continu tout au long de la journée pour assurer le maintien de la glycémie dans des bornes normales (production d'insuline dite "basale") et en pics aigus après chaque repas, pour compenser l'apport massif de sucres liés à l'alimentation (production dite "prandiale").


TRAITEMENT. Pour imiter au mieux la courbe ci-dessus, le traitement des diabétiques associe généralement deux types d'insulines : les insulines dites "basales", à longue durée d'action (au moins 24 heures) et les insulines dites "prandiales", agissant rapidement et pendant une courte période.
Ainsi, actuellement, les diabétiques de type 1 prennent une insuline basale quotidienne et une insuline prandiale à chaque repas, ce qui revient à 4 injections par jour. Chez les diabétiques de type 2, l’insulinothérapie est progressivement intensifiée avec l’évolution de la maladie : on prescrit d’abord une injection basale quotidienne, puis on ajoute une injection prandiale, puis deux, puis trois par jour. 


Des injections prises tôt avant le repas, avec un risque d'erreur de dosage

DOSAGE. Les injections prandiales sont les plus contraignantes pour les patients diabétiques. Elles doivent être injectées 15 ou 30 minutes avant le repas pour éviter l'hyperglycémie.
Or, en injectant l’insuline avant le repas, les diabétiques prennent le risque de mal doser l’insuline : trop d’insuline ou trop tôt, et il existe un risque d’hypoglycémie (pas assez de sucre), qui peut conduire à des malaises voire à des hospitalisations. Pas assez d’insuline, ou trop tard, et le patient subit une hyperglycémie, responsable à long terme des complications du diabète.
Les entreprises pharmaceutiques (Sanofi, Novo Nordisk, Adocia etc.) espèrent donc mettre au point bientôt des produits à action de plus en plus rapide, pour permettre un dosage au moment même du repas.
Et pourquoi ne pas allier l'insuline prandiale et basale pour créer un seul produit ? L'entreprise Adocia y réfléchit sérieusement, en particulier pour les patients âgés ou peu habitués à la manipulation de l’insuline. Même si ce mélange, appelé "prémix" d'insuline, ne permet pas une durée d'action longue (supérieure à 24 heures) et un effet aussi rapide que l'insuline prandiale. Le bénéfice médical est donc pour l'instant moindre que celui d’une double injection. Mais cela reste une piste à explorer avant l'arrivée du pancréas bio-artificiel, dont un essai clinique a été autorisé en France pour 2016.
Lise Loumé Image
Météo Saint-Louis,Sénégal
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