Le ministre de la pèche s’est rendu hier en tournée dans la Langue de Barbarie en prélude au CRD qu’il tiendra ce matin pour réfléchir sur les difficultés de la pèche dans la capitale du nord. Partout, où il est passé la question de la stabilisation de la brèche de 2003 constitution la principale préoccupation des populations de la Langue de Barbarie de Saint-Louis.
Ouverte en urgence dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4
octobre 2003 pour, selon les autorités de l’époque, sauver la ville de
Saint-Louis d’une hypothétique inondation fluviale, la brèche a commencé à
briser des vies humaines dès 2004. Depuis cette année jusqu’en 2014, elle a tué
221 travailleurs de la mer. Une main d’œuvre très importante dans le
développement d’un secteur. Un syndicaliste de la pèche, Moustapha Dieng, tire
la sonnette d’alarme : «aucune économie candidate à l’émergence ne saurait
se permettre une telle perte sans en ressentir dans le moyen et long terme les
contrecoups ». Ces braves
pêcheurs sont morts à travers 110 accidents occasionnés par le passage risqué dans la
brèche ces dix dernières années. Soit une moyenne de 2 pécheurs tués par accidents. Une urgence pour les familles qui sont brisées par les lames de fonds des vagues meurtrières. Pourtant, les gouvernements successifs depuis l’ouverture de la brèche sont tous restés impuissants devant ce carnage sans nul autre pareil. La brèche est vorace et ne lâche rie aux pêcheurs : filets, moteurs, pirogues et autres petits matériels. Si par chance vous en échappez, vous en perdez votre matériel de pèche. De sorte que les banques aujourd’hui refusent de financer le secteur parce qu’étant à risque. La brèche est aujourd’hui un véritable problème de sécurité publique et professionnelle et menace même l’existence de villages du Gandiolais, pourvoyeur en produits agricoles maraichers. Le village de Doune Baba Dièye est désormais effacé de la carte du Sénégal. Les autorités qui avaient pourtant prétexté sauver la ville de Saint-Louis en ouvrant cette brèche ont plutôt accélérer sa destruction et celle du Gandiolais. Pourtant Ameth Sène Diagne, un empiriste des mouvements marins avait averti et ces prévisions lui donnent raison aujourd’hui. Son village est le premier faire les frais de l’ouverture de la brèche mais pis encore, il avait prédit que l’ile de Saint-Louis allait être parmi les premiers sites menacés par l’avancée de la brèche (située à seulement 6KMS de la ville de Saint-Louis). Alors ouverte sur seulement 4 mètres, elle continue aujourd’hui de s’élargir. Ses lames de fonds secouent les bâtiments centenaires de l’ile de Saint-Louis. Depuis 2003, ils sont nombreux à s’effondrer. Les canaux souterrains qui quittent le palis du gouverneur vers les autres commencent à prendre l’eau par les fissures avait alerté l’année dernière Bamba DIEYE, alors maire de Saint-Louis. ONU/Habitat avait classé Saint-Louis parmi les 10 villes côtières les plus menacées du monde.
pêcheurs sont morts à travers 110 accidents occasionnés par le passage risqué dans la
brèche ces dix dernières années. Soit une moyenne de 2 pécheurs tués par accidents. Une urgence pour les familles qui sont brisées par les lames de fonds des vagues meurtrières. Pourtant, les gouvernements successifs depuis l’ouverture de la brèche sont tous restés impuissants devant ce carnage sans nul autre pareil. La brèche est vorace et ne lâche rie aux pêcheurs : filets, moteurs, pirogues et autres petits matériels. Si par chance vous en échappez, vous en perdez votre matériel de pèche. De sorte que les banques aujourd’hui refusent de financer le secteur parce qu’étant à risque. La brèche est aujourd’hui un véritable problème de sécurité publique et professionnelle et menace même l’existence de villages du Gandiolais, pourvoyeur en produits agricoles maraichers. Le village de Doune Baba Dièye est désormais effacé de la carte du Sénégal. Les autorités qui avaient pourtant prétexté sauver la ville de Saint-Louis en ouvrant cette brèche ont plutôt accélérer sa destruction et celle du Gandiolais. Pourtant Ameth Sène Diagne, un empiriste des mouvements marins avait averti et ces prévisions lui donnent raison aujourd’hui. Son village est le premier faire les frais de l’ouverture de la brèche mais pis encore, il avait prédit que l’ile de Saint-Louis allait être parmi les premiers sites menacés par l’avancée de la brèche (située à seulement 6KMS de la ville de Saint-Louis). Alors ouverte sur seulement 4 mètres, elle continue aujourd’hui de s’élargir. Ses lames de fonds secouent les bâtiments centenaires de l’ile de Saint-Louis. Depuis 2003, ils sont nombreux à s’effondrer. Les canaux souterrains qui quittent le palis du gouverneur vers les autres commencent à prendre l’eau par les fissures avait alerté l’année dernière Bamba DIEYE, alors maire de Saint-Louis. ONU/Habitat avait classé Saint-Louis parmi les 10 villes côtières les plus menacées du monde.
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