Il l'a échappé belle sur l'avenue Moustaph Malick GAYE. |
Dans la vie de tous les jours, si un individu tue volontairement ou pas, c’est toute la communauté qui se lève pour s’interroger, comprendre et condamner. Mais au Sénégal, on s’en limite à ça et on retourne dans ses affaires pour s’empresser d’oublier. Pas de leçons à tirer encore moins de mesures à prendre pour qu’il n’y ait pas de prochaine fois. Ce matin,un homme d’une quarantaine d’années conduisait son vélo aux environs de 13H sur la Route nationale n°2 entre la CBAO de Sor et le lycée Charles de GAULLE de Saint-Louis. Le gus tenait le guidon droit du vélo avec sa main droite et celui gauche avec rien sinon la main gauche soutenait un enfant du préscolaire en tenue ! A cette heure de grande fréquentation de la route où les cars rapides se le disputent aux taxis, ce gars a décidé d’exposer sa vie et celle de l’enfant au risque d’une mort certaine. Surtout lorsqu’un car rapide qui,ayant sa tentative de doubler un autre véhicule, a voulu se rabattre sur sa position initiale. Le vélo cycliste n’a pu prévoir ce retour du car et a du sortir du macadam pour rouler en catastrophe sur le talus, manquant de peu de s’écraser sur la promenade bétonnée de la corniche. Les accidents sont devenus fréquents ces derniers mois sur les routes des artères de la ville comme avant-hier avec celui d’un élève qui a failli se faire écraser à hauteur de la Senelec de Khor. Vendredi dernier à 17H30mn, c’est un haut cadre de l'administration de l'UGB de St-Louis qui est accroché par les abeilles à hauteur du virage de Cité Vauvert entrain de conduire en tapotant avec la main gauche et les yeux rivés sur son téléphone. Le Sénégal ne pas se permettre de perdre ses forces vives à travers de accidents causés par une certaine négligence humaine. Au milieu des années 90, ayant constaté qu’il perdait chaque année au moins une dizaine de ses cadres dans l’administration à cause du surmenage, le gouvernement japonais a décidé depuis lors d’envoyer l’armée nipponne virer manu militari tous les cadres de leur bureau, de récupérer les clés et de les envoyer en vacances.
VUES.
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