Dans cet album sorti à travers le monde (novembre 2013), puis au Sénégal (décembre 2013), le chanteur retourne aux sources et rend hommage à ses origines, sa famille et ses proches. Ce produit de 11 titres explore différentes facettes de la musique sénégalaise. Traditionnelle ou revisitée, on retrouve l’expressivité, la virtuosité et la douceur singulière de son timbre. Le tout, accompagné de la finesse de ses lignes mélodiques réalisées par son fidèle compagnon avec qui il partage toute une vie : la kora.
L’album « Mes Racines », le cinquième du koriste, vient après « Amanké Dionti » (2012) qui est un cocktail explosif avec le trompettiste allemand, Volker Goetze.
Révélé par le festival international de Jazz à travers l’orchestre « Saint-Louis Jazz Orchestra » composé de musiciens africains et européens, Ablaye Cissoko prendra son chemin en 2003 et met sur le marché les albums « Diam » (en 2003) puis « Le Griot rouge » (en 2005). Ce fut le début d’une carrière internationale pour Cissoko de son vrai nom Kimintang Mahamadou, qui se produit en Afrique, en Europe, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient. Cissoko acquiert au fil de ses nombreuses collaborations musicales des expériences qui l’ont amené sur les chemins des musiques jazz (avec François Jeanneau, Simon Goubert, Emmanuel Bex, etc.), baroques (avec l’Ensemble La Chimera « Odesea Negrea »).
En prélude à ce concert du vendredi, le chanteur Ablaye Cissoko rencontre la presse le jeudi 9 janvier, à partir de 16 heures, à l’Institut français.
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