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Entretien avec Serigne Khadim Mbackè, fils du parrain du magal des deux rakas de 2015

C’est au milieu de ses disciples que nous avons trouvé l’un des fils du parrain de cette 40ème édition du Magal des deux rakas. Serigne Khadim Mbackè (image ci-contre en lucarne haut-droit)  très relax avec ses lunettes de soleil est un jeune guide religieux très déconcentré qui a accepté de se prêter au jeu de questions-réponses des sites Ndarbuzz et Ndaractu.net afin de connaitre le parrain son père Serigne Abdou Khafor Mbackè ibn Mame Mor Diarra frère de Serigne Touba. Serigne Khadim est revenu aussi sur l’importance des deux rakas et les relations entre son défunt père et les autres confréries à Saint-Louis. Entretien.


Présentez-vous à nos lecteurs.
Je me nomme Serigne Khadim Mbackè fils de feu Serigne Abdou Khafor Mbackè et je parle sous la bénédiction de notre khalife Serigne Moustapha Mbackè imam qui a été le premier imam de Porokhane. C’est l’occasion pour moi de se recueillir auprès de lui pour des prières et aussi témoigner ma sympathie et mon allégeance en sa personne car il est un homme de paix et de bonté. Depuis des jours il était avec nous à Saint-Louis mais il est reparti sur Touba et il compte revenir avec la délégation officielle. En ce qui me concerne je ne suis qu’un serviteur de Serigne Touba qui essaie de perpétuer ses œuvres par la grâce divine.
Parlez-nous de votre père qui est le parrain de ce magal.
Un homme d’un caractère multidimensionnel, dévoué à la cause de l’islam et qui a su partager ses connaissances avec ses frères musulmans. Serigne Abdou Khafor incarnait la simplicité et Serigne Tacko Mbackè ici présent peut m’en témoigner. De son vivant il aimait partager et il avait des relations très étroites avec les autres familles confrériques de Saint-Louis. Et je vous révèle ici selon les dires de Feu Serigne Madickè Wade qu’il a été le premier à diriger la prière des deux rakas dans le salon de ce dernier. A l’époque on comptait aux doigts ceux qui venaient à cette prière mais aujourd’hui Dieu en a décidé autrement. Il y a un lien intrinsèque entre les deux rakas et le parrain et j’ose dire que le kourel a bien fait de donner son nom à cette 40e édition. Et c’est l’occasion pour moi d’appeler la jeunesse de mon pays au travail. Nous sommes de la même génération et ces jeunes devront comprendre le sens de mon appel car le travail est un signe de libération, d’autonomisation.
Quels conseils portait-il aux disciples de Saint- Louis ?
D’aimer son prochain et le travail. Il n’a cessé de prodiguer à ses talibés de s’activer pour la société et surtout à ceux qui étaient à Guet Ndar de mener à bien l’activité de la pêche et il a exhorté ses disciples du gandiolais à se donner pour la réussite de l’agriculture.
Selon vous quel sens portent ses deux rakas de Serigne Touba ?
Cette prière indique le commencement de la confrérie mouride. C’est un grand jour pour nous et Saint-Louis a marqué le mouridisme. D’ailleurs le jour du 5 Septembre nous allons organiser à Balacoss un thiant pour rendre grâce à Serigne Touba et je profite de l’occasion pour lancer un appel à tous.
Que vous indique le fait de poser la première pierre de l’université agricole de Serigne Touba en cette édition ?

Cela est un signe de mes propos que j’ai tenus tantôt concernant l’amour que Serigne Abdou Khafor Mbackè portait au travail notamment à l’agriculture. C’est une occasion forte pour moi d’inviter les populations à la journée du parrain pour ce Vendredi et témoigner mes relations fortes avec Serigne Kara Mbackè , Serigne Tacko Mbackè et Cheikh Assane Fall. A ce dernier la famille lui exprime toute sa gratitude.
ndarbuzz et ndaractu.net

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