La lancinante question sur la candidature de Khalifa Sall
aux joutes électorales de 2017 continue de susciter des interrogations jusqu’à
diviser les militants au sein du parti socialiste. Si d’aucuns pensent qu’il
doit être investi par les instances dirigeantes du parti, d’autres lui
conseillent d’assumer ses responsabilités politiques en proclamant sa
candidature qu’au lieu de se mettre servilement sous la bannière de Tanor
Dieng.Aprés la défaite du parti socialiste en 2000,il a eu le mérite de prendre
les destinées du parti en se présentant successivement aux élections
présidentielles de 2006,2012 sans succès avec des taux alarmants. De revers en
revers, il se croit être jusqu’à présent le candidat naturel des socialistes.
Pire tout récemment, il a du culot d’orchestrer une mascarade de congrès avec
la complicité de son laquais, Khalifa Sall, au détriment d’Aissata Tall Sall en
faisant fi des instances dirigeantes du parti. C’est pourquoi, il s’est
toujours entouré de ses jeunes laquais, qui parlent et agissent sournoisement à
son nom afin d’aboutir à ses fins politiques. Ces jeunes comme Barthélemy et
Wilane en dehors de la politique, n’ont aucune profession leur permettant d’être
autonome à part des prébendes tirées de la politique. Vous conviendrez avec moi
que le parti socialiste a perdu son lustre d’antan tant du point de vue
structurel qu’organisationnel et démocratique. Autrefois, de par ses productions d’idées et débats idéologiques, le
parti socialiste faisait la fierté de tout jeune aspirant une solide formation
politique. Mais des jeunes à la trempe de Malick Noel Seck, ont eu le
courage d’imputer la responsabilité du mal vivre et des frustrations à la personne
du secrétaire général l’intérieur du parti. En effet, ce dernier ne peut pas
rester éternellement à la tête du parti socialiste, vu son manque de charisme,
ses revers répétitifs aux élections présidentielles passées et son impopularité
politique. Certains militants lui reprochent de ne pas respecter les statuts du
parti. Par ailleurs le manque de transparence dans la gestion du parti, le
manque de démocratie interne, le clientélisme et le favoritisme dans le choix
des hommes et femmes appelés à prendre des postes de responsabilité constituent
la résultante de ton incompétence et de ton impopularité politiques. C’est ce
qui a poussé certains militants à créer leur propre parti politique. Vu toutes
ces considérations, la logique voudrait qu’il parraine la candidature de
Khalifa Sall, dés à présent pour lever toute équivoque chez les militants
sceptiques d’un futur soutien au président de la république. Ainsi, la vocation
d’un parti politique, c’est d’aller aux élections et conquérir le suffrage des
citoyens, qu’au lieu de vouloir se dissoudre dans la coalition benno bok yakaar.Aujourd’hui
de par son leadership incontestable et son travail remarquable dans la municipalité
de Dakar, Khalifa Sall, demeure le
principal adversaire politique de Macky en 2017.Mais de quoi a-t-il peur pour
afficher ses ambitions politique ?Pourquoi fait-il des déclarations
contraires à l’encontre des militants qui soutiennent sa candidature ?Pourquoi
Khalifa n’a-t-il pas bénéficié du soutien de Tanor dans le conflit lui opposant
avec l’Etat sénégalais sur l’emprunt obligatoire de la municipalité de
Dakar ?Voilà des interrogations qui mériteraient d’être élucidées pour le
bien être du parti socialiste, avant qu’il s’éclate en mille morceaux.
En tout cas nous ne voulons plus de Tanor comme candidat
naturel du parti socialiste
Ababacar Gueye consultant chargé de communication du
mouvement « Eleuk si biir » saint-louis
Tweet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire