LE DROIT D'INGERANCE AU SERVICE DES BLANCS: "Si nous voulons les arrêter, ils nous tuerons"... (Serge Hope Jordan)

Les jeunes panafricains sont loin de jeter l'éponge après avoir cogné. Bien au contraire! Ils ont décidé de se lever pour faire face à la fatalité qui voudrait que l'Afrique soit encore le dernier wagon du train vers l'émergence. C'est la résolution forte de la conférence panafricaine qui a regroupé des étudiants

gabonais, sénégalais, congolais, camerounais, malien ou encore burkinabé. Sur initiative du Club Panafricain de l'UGB en collaboration

avec le Club Sciences Po de l'UGB de Saint-Louis du Sénégal, les jeunes panafricanistes ont choisi de réfléchir sur le thème: "La place de la Jeunesse et de la société civile dans la

réalisation de l'unité africaine". C'est ainsi que le constat de l'échec de la tentative des chefs d'Etat africains a été unanimement constaté et

que la décision de procéder par le "panafricanisme par le bas" est prise pour faire sortir du continent de sa pauvreté. L'Afrique doit s'unir désormais à la base c'est à dire à partir de sa jeunesse d'abord et cela tout de suite sans attendre pour ne pas faire le jeu de Leoplod Sédar Senghor le dépositaire de l'"indépendance progressive" des africains. Selon Ousseynou Guèye, Président du Forum des Jeunes Leaders Africains:" Cheikh Anta Diop nous raappelait que l'Afrique doit ètre unie. Le panafricanisme par le bas doit donc suppléer le panafricanisme par le haut. Les Chefs d'Etat africain ont fait échouer l'UA". Il a demandé aux jeunes africains de ne plus attendre et que c'est le moment de se lever pour apporter la bonne parole à leurs frères de Saint-Louis d'abord. S'il est vrai que tout le monde adhère à l'idée, il n'en demeure pas moins qu'il faut préparer les jeunes africains à l'idée du don de soi pour la réalisation de cet idéal. 

Serge Hope Jordan, NJ Manager SOS Sénégal avertit qu'il est prèt à se sacrifier lui mème si sa femme qui l'accompagne dans tous ses déplacements doit ètre convaincue elle aussi à la situation risquée qui les attend: "Si nous voulons les arrèter, ils nous tueront et je suis sérieux". Serge Hope Jordan fait allusion aux nombreux cas de dirigeants africanistes tués ces dernières années sous le prétexte du droit d'ingérence. L'autre chanteur ivoirien lui a consacré d'ailleurs une chanson dans lequel il disait: "Ils allument le feu, il l'attisent et après ils viennent aux pompiers". 

La jeunesse africaine est aujourd'hui la seule alternative qui reste à son continent. La conférence de l'UGB de Saint-Louis a compris la stratégie des blancs qui réservent à chaque génération de leaders africains sa leurre. Après la colonisation, c'est la souveraineté du peuple qui a été dictée. Mais, aujourd'hui, c'est le droit d'ingérence qui sert de cadre de répression des leaders africains pour les maintenir droit dans leurs bottes devant leur peuple.

Le Club Panafricain de l'UGB a réussi une belle opération avec cette rencontre de très niveau dans la pertinence des idées et autres arguments mis à contribution pour la mobilisation des jeunes. Il doit la qualité de son organisation à la modératrice, Mously, Mais il n'en est pas à sa première puisque dans le cadre de ses activités des journées portes-ouvertes panafricaines, des formations scientifiques et culturelles sont régulièrement organisées pour les lycées et collèges de Saint-Louis du Sénégal. Plus encore, le Club panafricain de l'UGB de Saint-Louis va organiser un festival de la couleur noire, des séminaires de formation en leadership, un procès fictif d'intégration, des projections de films documentaires "l'Afrique c'est l'avenir", pour ne citer ceux-ci. Mais avant tout ceci, suivons Nkono Mbengue Charles Alexis, Président du Club Panafricain de l'UGB de Saint-Louis du Sénégal:


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