C'est parce que la situation est plus qu'alarmante que Jean Jacques BANCAL et compagnie sont descendus cet après-midi dans les rues de la ville de Saint-Louis pour tirer la sonnette d'alarme. A vrai dire, les travailleurs de l'hotellerie, de la restauration, des cafés, bars et casinos sont venus tous sous la houlette de la CNTS FC pour marcher et protester contre la baisse du flux touristique à cause de l'instauration des visas d'entrée imposées aux touristes, la prévalence de l'Ebola
dans la sous région, la suppression des charters et la chèreté de la destination. Les artisans d'arts, les artistes musiciens, les pêcheries de luxe et d'autres travailleurs comme ceux du Syndicat de tourisme de Saint-Louis ont rallié la cause du tourisme.
Saint-Louis compte parmi ses travailleurs les 100 000 emplois menacés par les contraintes liées à la précarité située au niveau des employeurs et du personnel. Dans le mémorandum remis aux autorités administratives de la région, la faute est également imputée à la défaillance de la promotion du tourisme sénégalais confiée à des fonctionnaires
d'ambassades. Sur le plan des infrastructures d'accueil, les manifestants ont souligné l'état de dégradation très avancée de la route vers les sites de l'Hydrobase de Saint-Louis sans oublier le stationnement anarchique des camions frigorifiques dans cet axe. Les effets des changements climatiques provoquent entre autres des dommages comme l'érosion des cotés ou encore l'avancée de la mer. Deux campements ont disparu en l'occurence "Océan et Savane" et "Efaro". Les marcheurs ont préconisé au gouvernement un certain nombre de recommandations de sortie de crise allant dans le sens de la suppression des visas d'entrée, la suppression des taxes aéroportuaires et la réduction du billet d'avion, la surveillance accrue sur l'Ebola, le retour des vols charters, la délocalisation des camions frigo, la restauration de la route Ndar Toute-Hydrobase, la salubrité publique de la ville, la reprise du village artisanal et l'autorisation de la location des calèches par les touristes. Tweet
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