L'entreprise américaine Google
n'est pas la seule à s'être donnée pour mission d'euthanasier la mort.
Mais cette fois-ci, ce sont des chercheurs français qui annoncent
travailler sur une piste pour lutter contre le vieillissement. Il s'agit
en fait de l'équipe (1) du généticien Hugo Aguilaniu qui a découvert
une hormone produisant l'effet
d'un régime drastique, augmentant ainsi
la longévité. Des résultats inédits publiés dans la revue Nature communications.
La malnutrition augmente la durée de vie
Pour
parvenir à cette découverte, ces scientifiques sont partis du postulat
suivant : un régime drastique, juste à la limite de la malnutrition,
augmente la durée de la vie, en faisant reculer les maladies de la
vieillesse.
Pour mener leur expérience, ils ont utilisé un ver rond
baptisé Caenorhabditis elegans (ou C. elegans) connu dans les sciences
pour fournir quantité d'informations sur les mécanismes du
vieillissement.
Ces chercheurs ont alors soumis l'invertébré à une
diète sévère. Ainsi, le généticien et son équipe sont parvenus à le
garder vivant et actif six mois, alors que cette espèce meurt
habituellement au bout d'environ 2 semaines.
En reproduisant
l'opération, l'équipe s'est aperçue que ce régime drastique fonctionnait
également sur d'autres espèces, notamment chez la souris (25 %
d'espérance de vie en plus), chez le chat et chez le primate. Hugo
Aguilaniu a donc bon espoir qu'il en soit de même chez l'homme...
Une hormone antivieillissement
Mais comment expliquer cela ? Les chercheurs ont identifié chez ce ver une hormone produite en réponse à la malnutrition, l'acide dafachronique, qui serait liée à l'allongement de la durée de vie. Malheureusement, cette molécule est aussi liée à une baisse de la fertilité, une irritabilité et une baisse de la libido.Autant d'effets indésirables qu'il faudra dissocier de l'activité antivieillissement de l'hormone, pour obtenir un traitement thérapeutique satisfaisant chez l'homme. Selon ces chercheurs, l'hormone identifiée chez le ver aurait en effet une cousine proche chez l'homme.« Si l'on arrive à comprendre tous ces mécanismes, on pourra agir pour avoir les effets positifs sans les effets négatifs » se réjouit Hugo Aguilaniu, qui assure qu' « il sortira des choses d'ici une dizaine d'années ». Parmi les premières pistes sur la table, celle d'une association entre cette hormone et la Rapamycine, un antibiotique qui a prolongé la vie de souris âgées, d'après une autre étude parue dans la revue scientifique Nature en 2009.
Météo Saint-Louis,Sénégal
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