La pluralité des confréries islamiques du Sénégal est un exemple qui, une fois connue des occidentaux, peut changer le point de vue des américains sur l’Islam. Pour Randa Duvick, professeur de français à l'université Valparaiso, cette diversité peut contribuer à rendre plus complet le point de vue des américains sur l’Islam. Randa Duvick est membre d’un groupe de cinq chercheurs américains qui était ce weekend à Saint-Louis dans le cadre d’un séminaire de dix jours qui porte sur l’Islam, Culture et Politique. Ces rencontres sont organisées par Concil on international éducation exchange (Ciee).En marge d’une conférence animée par le professeur de philosophie Alpha Amadou Sy chez l'artiste-peintre Soukeyna Khalil, sur l’Islam, la Culture et la Politique, le professeur de français a souligné que l’Islam est souvent présenté sous un aspect négatif. « On l’associe à beaucoup de problèmes dans le monde. Nous autres américains on a une façon de regarder l'Islam qui dit qu'il y a une seule interprétation, on voit le radicalisme de l'Islam. C'est ce qui nous est présenté par les média. C’est une partie de l’Islam qui nous est montrée », a ajouté Mme Duvick qui en est à son deuxième voyage au Sénégal après un bref passage il y a quelques années. Elle soutient avoir découvert au Sénégal des relations pacifiques et harmonieuses entre les confréries islamiques et le gouvernement. « Ce que nous avons trouvé au Sénégal c'est singulier. Nous apprenons beaucoup sur les déclinaisons différentes confréries de l'Islam au Sénégal, la façon dont la religion est organisée ici étant assez différente de ce que connaissent la plupart des américains », a-t-elle poursuivi.Paméla Rader, professeur d’anglais à Gorgian Court University, promet de partager avec ses étudiants ces connaissances nouvellement acquises au Sénégal pour les pousser à faire des recherches en vue d’enrichir leurs points de vue sur le monde entier et sur l’Islam et aller ainsi au-delà des informations véhiculées par les médias.Diana Pardo de l’university of central Owanoma, Shawn A. Ricks professeur assistante à Winston Salem State University et Jacqueline McLeod, professeur à Metropolitan State University ont dit toute leur joie d’être au Sénégal. Pour elles, ce séjour en Afrique leur a permis de découvrir leurs origines. « Je me sens chez moi en Afrique, je sens que mes grands-parents sont là. J’ai mes racines ici », a dit Diana Pardo qui a salué la « Téranga sénéglaise ».Ce groupe de chercheurs qui est au Sénégal depuis le 04 juin a également fait Dakar et Thiès. Il s’est rendu dans les foyers des confréries religieuses Niassène, Layène et à Touba. Lasignare.com
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